« Dalmasca » : différence entre les versions
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Le royaume de Dalmasca | Le royaume de Dalmasca a été construit sur le sable du désert au sud de la chaîne de Skatay. Il a prospéré pendant près de 1000 ans sous le règne de la lignée royale B’nargin.<ref name=":0" /> | ||
Il y | Il y a trente ans (1547) ''(source: Correction erratum lorebook I)'' cependant, Dalmasca tomba aux mains de l’Empire Garlemaldais et la région devint une nouvelle province soumise. <ref name=":0">''EE II - p098''</ref> | ||
Une terre dominée par l’étendue aride du désert de Dalmasca. Contrairement à l’absence de vie implacable de l’Escarre, juste au nord de la chaîne de Skatay, la dureté de cette région est atténuée par la présence de nombreuses oasis. Ces poches d’abondance permettent aux caravanes terrestres de se reposer et de se réapprovisionner en route depuis les provinces du nord vers l’est, apportant richesse et commerce aux colonies Dalmasquiennes. La cité royale de Rabanastre, le saphir du désert, était autrefois l’exemple le plus frappant d’une telle prospérité. '' | Une terre dominée par l’étendue aride du désert de Dalmasca. Contrairement à l’absence de vie implacable de l’Escarre, juste au nord de la chaîne de Skatay, la dureté de cette région est atténuée par la présence de nombreuses oasis. Ces poches d’abondance permettent aux caravanes terrestres de se reposer et de se réapprovisionner en cours de route depuis les provinces du nord vers l’est, apportant richesse et commerce aux colonies Dalmasquiennes. La cité royale de Rabanastre, le saphir du désert, était autrefois l’exemple le plus frappant d’une telle prospérité.<ref>''EE II - p008''</ref> | ||
== Vue d'ensemble == | == Vue d'ensemble == | ||
==== Drapeau ==== | ==== Drapeau ==== | ||
Le drapeau représente les armoiries royales de la famille B’nargin, | Le drapeau représente les armoiries royales de la famille B’nargin, connues si l'on fait référence aux armoiries sous le nom d' "Armoiries du Soleil”. <ref name=":0" /> | ||
[[Fichier:Drapeau.png|droite|sans_cadre| | [[Fichier:Drapeau.png|droite|sans_cadre|378x378px]][[Fichier:Armoiries_royales1.png|sans_cadre|482x482px]] | ||
==== Devise ==== | ==== Devise ==== | ||
La devise connue est "Toi le voyant, à tes yeux ne te fie" de la traduction de “He with sight, heed it not.” | La devise connue est "Toi le voyant, à tes yeux ne te fie" de la traduction de “He with sight, heed it not.”<ref name=":0" /> | ||
==== Gouvernement ==== | ==== Gouvernement ==== | ||
Le gouvernement était une monarchie prospère sous la dynastie de B’nargin et | Le gouvernement était une monarchie prospère sous la dynastie de B’nargin, et ce durant plusieurs siècles. La cité étant un couloir entre Ilsabard et les terres d’Othard, Dalmasca était un emplacement géopolitique important. La cité a repoussé de nombreux assauts, mais l’empire Garlemaldais a eu raison de leurs défenses : Les soldats ont survécu à la traversée de l’Escarre en aéronef, passant par le Nord de la cité qui était moins défendudans la mesure où il était protégé par la chaîne de Skatay.<ref name=":0" /> | ||
==== Gouvernant ==== | ==== Gouvernant ==== | ||
Raminas B’nargin Dalmasca | Raminas B’nargin Dalmasca<ref name=":0" /> | ||
==== Corps dirigeant ==== | ==== Corps dirigeant ==== | ||
Le régime était composé d’une assemblée nommée le conseil bleu, une sélection de fonctionnaires gouvernant sous l’autorité du roi. Le nom de cette assemblée vient de la couleur bleue des carreaux ornant les bureaux du conseil. | Le régime était composé d’une assemblée nommée le conseil bleu, une sélection de fonctionnaires gouvernant sous l’autorité du roi. Le nom de cette assemblée vient de la couleur bleue des carreaux ornant les bureaux du conseil.<ref name=":0" /> | ||
==== Répartition des races ==== | ==== Répartition des races ==== | ||
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* 10% de Seeq | * 10% de Seeq | ||
* 5% de Vieras | * 5% de Vieras | ||
* 25% de diverses races. | * 25% de diverses races.<ref name=":0" /> | ||
==== Religion ==== | ==== Religion ==== | ||
“La lumière de Kitlia” | “La lumière de Kitlia” est une religion polythéiste basée sur le culte du dieu de la lumière. Dans les églises, elle exerce une influence significative sur la société depuis l’Antiquité. Il fut un temps où les fidèles cherchaient à s’immiscer trop profondément dans les affaires politiques laïques. Aussi, l’Etat fut séparé de l'Eglise. Cette religion autrefois omniprésente s'est faite écrasée au moment de la conquête Garlemaldaise. Les lieux de culte ont été soit démolis, soit vidés pour d’autres utilisations par l’occupant.<ref name=":0" /> | ||
==== Les industries ==== | ==== Les industries ==== | ||
===== '''Le commerce''' ===== | ===== '''Le commerce''' ===== | ||
Le désert de Dalmasca et celui de l’Escarre sont les seules routes terrestres existantes entre les continents d’Ilsabard et d’Othard. Le désert Dalmasquien comportant quelques oasis contrairement à L’Escarre, le choix de la route à prendre fut facile. Pendant des siècles Dalmasca | Le désert de Dalmasca et celui de l’Escarre sont les seules routes terrestres existantes entre les continents d’Ilsabard et d’Othard. Le désert Dalmasquien comportant quelques oasis contrairement à L’Escarre, le choix de la route à prendre fut facile. Pendant des siècles, Dalmasca a prospéré en tant que point de passage pour les caravanes marchandes avec sa capitale, Rabanastre. La cité ayant une importante collection de richesses, elle sera surnommée “Saphir du désert”.<ref name=":0" /> | ||
===== '''Transport maritime''' ===== | ===== '''Transport maritime''' ===== | ||
La mention de Dalmasca évoque les images d’un royaume émergeant du désert | La mention de Dalmasca évoque les images d’un royaume émergeant du désert. Néanmoins au bord des contrées sablées se trouve la ville de Valnain, connue pour être un centre portuaire. Dans la mer de Valnard, au sud, se trouve un phare perché sur le bord de la cataracte de Ridorana, une gueule béante dans l’océan dont on dit qu’elle mène au 7ème enfer. Avec les progrès maritimes de Gyr Abania, les caravanes terrestres laissent de plus en plus la place aux navires marchands.<ref name=":0" /> | ||
[[Fichier:Phare de Ridorana 1.png|gauche|sans_cadre]] | [[Fichier:Phare de Ridorana 1.png|gauche|sans_cadre]] | ||
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==== Croyances ==== | ==== Croyances ==== | ||
La population étant composée | La population étant composée de différentes ethnies, la cité a adopté la philosophie du “Vivre et laisser vivre” afin d'éviter les conflits insensés. Chaque race, clan et tribu se conformait à des normes éthiques et morales différentes, mais tant qu’aucune loi n’était enfreinte, les actions même douteuses étaient ignorées. Tout ceci a été établi après de nombreuses disputes violentes, motivées par les différences raciales. Les Dalmasquiens ont vite compris les avantages de garder leurs fonds de pensée pour eux.<ref name=":0" /> | ||
==== Alimentation ==== | ==== Alimentation ==== | ||
Outre les épices et les denrées alimentaires du monde entier, le commerce dynamique apporte avec lui des recettes étrangères. Ainsi, les Dalmasquiens s'adonnent à toutes sortes de plats culinaires. Les vignobles de la ville de “Léa Mundis” sont réputés pour produire le “Valens”, un vin rouge exquis au goût complexe et délicat. Sa rareté est telle qu’une seule bouteille pourrait valoir une petite fortune. | Outre les épices et les denrées alimentaires du monde entier, le commerce dynamique apporte avec lui des recettes étrangères. Ainsi, les Dalmasquiens s'adonnent à toutes sortes de plats culinaires. Les vignobles de la ville de “Léa Mundis” sont réputés pour produire le “Valens”, un vin rouge exquis au goût complexe et délicat. Sa rareté est telle qu’une seule bouteille pourrait valoir une petite fortune.<ref name=":0" /> | ||
[[Fichier:Empty valens.png|sans_cadre|393x393px]] | [[Fichier:Empty valens.png|sans_cadre|393x393px]] | ||
== Les rues de Rabanastre : == | == Les rues de Rabanastre : == | ||
Suite à l’échec du soulèvement à l'encontre de ses dirigeants impériaux, la capitale a subit de violentes représailles. Ces dernières, destinées a laissé la ville en ruines, ont permis de révéler des vestiges antiques jusqu’alors cachés en dessous de la cité.<ref name=":1">''EE II - p099''</ref> | |||
==== Pont effrité ==== | ==== Pont effrité ==== | ||
Une voie de pierre menant | Une voie de pierre menant a la porte principale de la ville, il à été construit pour supporter le poids de dizaines de calèches en même temps.<ref name=":1" /> | ||
Sa robustesse ne l’a cependant pas protégé de la puissance de feu explosive des aéronefs de combat de l’empire | Sa robustesse ne l’a cependant pas protégé de la puissance de feu explosive des aéronefs de combat de l’empire. La perte de cette échappatoire entraîna d’importantes pertes parmi les habitants de la capitale.<ref name=":1" /> | ||
==== Le bazar de Muthru ==== | ==== Le bazar de Muthru ==== | ||
Cette place du marché située à l’entrée de Rabanastre était autrefois remplie d’étals animés. | Cette place du marché située à l’entrée de Rabanastre était autrefois remplie d’étals animés. | ||
Les caravanes arrivant dans la capitale y menaient leurs premières affaires, déchargeant des caisses et d’autres marchandises lourdes, tandis que les marchands s’apprêtaient à quitter la ville et remplissaient leur charrettes et chariots de marchandises pour la route à venir. | Les caravanes arrivant dans la capitale y menaient leurs premières affaires, déchargeant des caisses et d’autres marchandises lourdes, tandis que les marchands s’apprêtaient à quitter la ville et remplissaient leur charrettes et chariots de marchandises pour la route à venir.<ref name=":1" /> | ||
==== Place du palais ==== | ==== Place du palais ==== | ||
Vaste place s’étendant devant le palais, ce site était réservé aux mariages royaux, aux défilés militaires et à d’autres évènements publics. | Vaste place s’étendant devant le palais, ce site était réservé aux mariages royaux, aux défilés militaires et à d’autres évènements publics. | ||
Cependant, lorsque les chambres du palais furent réquisitionnées par le vice-roi impérial, la place devint le contingent de sentinelles Garlemaldaises. | Cependant, lorsque les chambres du palais furent réquisitionnées par le vice-roi impérial, la place devint le contingent de sentinelles Garlemaldaises.<ref name=":1" /> | ||
==== Extrémité Nord ==== | ==== Extrémité Nord ==== | ||
Quartier résidentiel de Rabanastre, autrefois inondé des auvents colorés de boutiques en bord de rue vendant des produits bon marché ou des plats de taverne | Quartier résidentiel de Rabanastre, autrefois inondé des auvents colorés de boutiques en bord de rue vendant des produits bon marché ou des plats de taverne. L’occupation Garlemaldaise a conduit à la rénovation de ce quartier, afin qu'il soit destiné à l’usage exclusif des citoyens impériaux.<ref name=":1" /> | ||
[[Fichier:Rabanastre2.png|gauche|sans_cadre| | [[Fichier:Rabanastre2.png|gauche|sans_cadre|880x880px]][[Fichier:Rabanastre.png|sans_cadre|431x431px]] [[Fichier:Rabanastre4.png|sans_cadre|429x429px]] | ||
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== Voie navigable Garamsythe : == | == Voie navigable Garamsythe : == | ||
S’étendant bien en dessous des rues de Rabanastre, ce canal | S’étendant bien en dessous des rues de Rabanastre, ce canal a été construit pour acheminer l’eau depuis sa source dans la chaîne de Skatay au nord. L’architecture de la voie navigable en forme de treillis la rend difficile à emprunter, et ceux qui perdent leur chemin ont pratiquement l'impossibilité de le retrouver.<ref name=":1" /> | ||
[[Fichier:Garamsythe.png|sans_cadre|505x505px]] | [[Fichier:Garamsythe.png|sans_cadre|505x505px]] | ||
==== Ruines du jardin Lesalia ==== | ==== Ruines du jardin Lesalia ==== | ||
Ces ruines d’une ancienne civilisation ont été découvertes profondément sous terre. Jenomis cen Lexentale, l’homme qui les | Ces ruines d’une ancienne civilisation ont été découvertes profondément sous terre. Jenomis cen Lexentale, l’homme qui les a découverts, insiste sur le fait qu’il s’agit des vestiges de la légendaire “Lesalia”, la capitale royale d’Ivalice, mais des études archéologiques approfondies doivent encore être menées pour étayer ses affirmations.<ref name=":1" /> | ||
==== Ruines du temples de Lesalia ==== | ==== Ruines du temples de Lesalia ==== | ||
Considéré comme un monument dédié aux dieux du passé, la véritable nature de cet édifice vétuste mais impressionnant, ainsi que la religion autrefois pratiquée, restent une énigme. Les universitaires attendent avec impatience que le calme revienne à Dalmasca pour pouvoir tenter une évaluation plus précise. | Considéré comme un monument dédié aux dieux du passé, la véritable nature de cet édifice vétuste mais impressionnant, ainsi que la religion autrefois pratiquée, restent une énigme. Les universitaires attendent avec impatience que le calme revienne à Dalmasca pour pouvoir tenter une évaluation plus précise.<ref name=":1" /> | ||
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[[Fichier:Jardin de lesalia 1.png|sans_cadre| | [[Fichier:Jardin_de_lesalia.png|sans_cadre|402x402px]] [[Fichier:Jardin de lesalia 1.png|sans_cadre|401x401px]] | ||
== La subjugation de Dalmasca : == | == La subjugation de Dalmasca : == | ||
Solus ne tolérerait aucun retard à son retour, canalisant les vastes ressources de l’Empire Garlemaldais vers le développement de nouveaux modèles de magitek. Durant cette période insulaire où ils régnaient sur leurs ambitions expansionnistes, les Impériaux créèrent des modèles de dirigeables plus rapides et | Solus ne tolérerait aucun retard à son retour, canalisant les vastes ressources de l’Empire Garlemaldais vers le développement de nouveaux modèles de magitek. Durant cette période insulaire où ils régnaient sur leurs ambitions expansionnistes, les Impériaux créèrent des modèles de dirigeables plus rapides et efficaces, ainsi que des unités plus petites pouvant être pilotées même par un seul pilote. Finalement, en 1547 de la sixième Ère Astrale -ou la 26ème année du nouveau calendrier Garlemaldais- une armée impériale renaissante était prête à entrer en guerre. Cette fois, cependant, ils ne se dirigeraient pas vers l’est à Travers L’escarre en direction de Nagxia, mais plutôt vers le sud en direction de la chaîne de Skatay et tireraient parti de leur nouvelle mobilité pour remporter un prix bien plus important : le royaume de Dalmasca. | ||
En raison de sa situation géographique, Dalmasca était alors une plaque tournante du commerce international. Naturellement, de nombreuses nations avaient reconnu et convoité leur position prospère et avaient cherché à revendiquer leurs terres par une action militaire, mais il faut reconnaître que la lignée royale de B’nargin avait réussi à défendre le royaume pendant plus de mille ans. | En raison de sa situation géographique, Dalmasca était alors une plaque tournante du commerce international. Naturellement, de nombreuses nations avaient reconnu et convoité leur position prospère et avaient cherché à revendiquer leurs terres par une action militaire, mais il faut reconnaître que la lignée royale de B’nargin avait réussi à défendre le royaume pendant plus de mille ans. | ||
La vaste défense fortifiée le long de leurs frontières et dans les grandes villes leur avaient si bien servi que Solus avait initialement cru que l’invasion était une proposition perdante. Cependant, les nouveaux dirigeables de l’Empire avaient changé la donne, permettant à leurs légions de naviguer sans effort au-dessus de la chaîne de montagnes du nord qui avait longtemps servi de moyen de dissuasion naturel. Les | La vaste défense fortifiée le long de leurs frontières et dans les grandes villes leur avaient si bien servi que Solus avait initialement cru que l’invasion était une proposition perdante. Cependant, les nouveaux dirigeables de l’Empire avaient changé la donne, permettant à leurs légions de naviguer sans effort au-dessus de la chaîne de montagnes du nord qui avait longtemps servi de moyen de dissuasion naturel. Les Dalmasquiens ne pouvaient que regarder avec désespoir alors que leurs défenses étaient facilement contournées et que les grandes villes étaient saisies en un clin d'œil. Une fois la poussière retombée, la forteresse de Nalbina, sous le commandement du prince Rasler, se dressa seule comme dernier bastion de la résistance contre les envahisseurs, ayant à peine érigé une barrière magique à temps pour empêcher un assaut aérien. | ||
Pendant six mois, Noah van Gabranth et sa IV légion assiégèrent la forteresse. On dit que plus de soixante-mille âmes ont péri au moment de sa chute, et avec lui le légendaire Saphir du désert de Rabanastre, signifiant la défaite complète et totale des forces Dalmascannes face à l’Empire. '' | Pendant six mois, Noah van Gabranth et sa IV légion assiégèrent la forteresse. On dit que plus de soixante-mille âmes ont péri au moment de sa chute, et avec lui le légendaire Saphir du désert de Rabanastre, signifiant la défaite complète et totale des forces Dalmascannes face à l’Empire.<ref>''EE II - p062''</ref> | ||
[[Fichier:Attaque.png|sans_cadre|602x602px]] | [[Fichier:Attaque.png|sans_cadre|602x602px]] | ||
==== Le Lucavi ==== | ==== Le Lucavi ==== | ||
Après d’innombrables tentatives infructueuses des révolutionnaires pour récupérer leur royaume, l’Empire Garlemaldais abandonna sa tentative d’assimiler Dalmasca à un territoire fonctionnel et ordonna que la capitale, Rabanastre, soit réduite en ruine. Pourtant, de sous les décombres fumants s'élèvent les cris inhumains de démons emprisonnés dans les ténèbres qu’ils avaient eux-mêmes créées. Les Lucavi n’étaient plus captifs. '' | Après d’innombrables tentatives infructueuses des révolutionnaires pour récupérer leur royaume, l’Empire Garlemaldais abandonna sa tentative d’assimiler Dalmasca à un territoire fonctionnel et ordonna que la capitale, Rabanastre, soit réduite en ruine. Pourtant, de sous les décombres fumants s'élèvent les cris inhumains de démons emprisonnés dans les ténèbres qu’ils avaient eux-mêmes créées. Les Lucavi n’étaient plus captifs.<ref name=":2">''EE II - p302''</ref> | ||
==== Le roi Delita et les Braves du Zodiaque ==== | ==== Le roi Delita et les Braves du Zodiaque ==== | ||
Si l’on devait citer une seule légende connue dans toute l’étendue d’Ilsabard, ce serait très probablement l’histoire des Zodiac Braves, douze héros qui délivrent le royaume mythique d’Ivalice des griffes du mal. On dit que lorsque les temps étaient plus sombres, ces bastions de lumière se dressaient pour défendre les peuples et rétablir l’équilibre du monde. Au moins huit fois les héros sont descendus sur la terre, chaque fois dirigés par un chef charismatique qui à mené ses nobles hommes et femmes à la victoire. Müllenkamp l’astromancien, Sainte Ajora, l’assassin Ashley, brillent tous dans leurs contes, mais le plus populaire a toujours été de loin Delita. | Si l’on devait citer une seule légende connue dans toute l’étendue d’Ilsabard, ce serait très probablement l’histoire des Zodiac Braves, douze héros qui délivrent le royaume mythique d’Ivalice des griffes du mal. On dit que lorsque les temps étaient plus sombres, ces bastions de lumière se dressaient pour défendre les peuples et rétablir l’équilibre du monde. Au moins huit fois les héros sont descendus sur la terre, chaque fois dirigés par un chef charismatique qui à mené ses nobles hommes et femmes à la victoire. Müllenkamp l’astromancien, Sainte Ajora, l’assassin Ashley, brillent tous dans leurs contes, mais le plus populaire a toujours été de loin Delita.<ref name=":2" /> | ||
[[Fichier:Delita.png|sans_cadre|310x310px]] | [[Fichier:Delita.png|sans_cadre|310x310px]] | ||
Après la mort de son roi, la dynastie Atkascha d’Ivalice s’est retrouvée sans héritier. Dans une tentative de | Après la mort de son roi, la dynastie Atkascha d’Ivalice s’est retrouvée sans héritier. Dans une tentative de revendication du trône, l’Ordre du ciel Austral et le Lion Noir se sont fait la guerre, ce qui a abouti à la mort de milliers de personnes mais aussi à une véritable impasse. Alors que tout Ivalice était en guerre contre lui-même, Delita et onze de ses compagnons les plus fiables entreprirent de remettre de l’ordre dans le royaume. Bien qu’ils ne soient pas de naissance noble, le jeune homme finira par unifier le pays en tant que régent, et les douzes devinrent connus sous le nom des Braves du Zodiaque. | ||
Il | Il existe de nombreux débats visant à déterminer si la légende est basée sur des événements historiques réels ou simplement sur une fiction, mais la plupart des chercheurs s'accordent à dire qu’il y a tout simplement trop peu de preuves pour étayer les affirmations sur l’existence d’Ivalice. Il y a cependant un nom éminent qui refuse de se plier au consensus populaire Jenomis cen Lexentale, directeur de la “Compagnie des majestueux”, dramaturge renommé et autorité autoproclamée dans le domaine de la légende. Selon Lexentale, il suffit de tourner les yeux vers «l’auralithe» pour prouver ses affirmations.<ref name=":2" /> | ||
==== Auralithe ==== | ==== Auralithe ==== | ||
L’Histoire des Braves du Zodiaque nous raconte que Delita, agissant à la demande de l’Eglise de Glabados, | L’Histoire des Braves du Zodiaque nous raconte que Delita, agissant à la demande de l’Eglise de Glabados, partit avec une compagnie de chevaliers pour récupérer douzes pierres du zodiaque perdues, reliques sacrées par les dieux d’Ivalice. Jenomis Laxentale émet l’hypothèse appelée auralithe, et va jusqu’à affirmer qu’il est entré en possession d’une telle pierre. Bien que l’idée qu’elle puisse être d’origine divine soit fantaisiste, Lexentale suggère que l’auralithe est bien plus qu’un simple éther élémentaire. Comme par un dessein supérieur, les éclats cristallins semblent posséder les désirs les plus profonds de la personne manifestée, qu’ils soient justes ou mauvais. Ceci est confirmé par le fait que les pierres sont créditées dans l’histoire des Braves du Zodiaque à la fois pour avoir détruit Mullonde, la cité des dieux, et pour avoir accordé à Delita le pouvoir de mettre de l’ordre dans le chaos de son royaume. Lorsque la volonté de son porteur est faible et ses intentions mauvaises, l’auralithe s’empare de son corps et de son esprit et les corrompt tous deux, les rendant méconnaissables. Les récents visiteurs de la cité déchue de Rabanastre sont revenus avec des histoires de bêtes sans précédent. Lexentale insiste sur le fait qu’il ne peut s’agir que des Lucavi. | ||
Quant à la validité de ces affirmations, un manque prononcé de preuves au-delà des bonnes paroles du directeur du Majestic a laissé les érudits d’Eorzéa dans un doute substantiel. Un étudiant Sharlayanais du phénomène éthéré, cependant, a souligné les similitudes entre l’invocation primitive et la transformation Lucavi comme raison de suggérer que de telles manifestations impies peuvent, en | Quant à la validité de ces affirmations, un manque prononcé de preuves au-delà des bonnes paroles du directeur du Majestic a laissé les érudits d’Eorzéa dans un doute substantiel. Un étudiant Sharlayanais du phénomène éthéré, cependant, a souligné les similitudes entre l’invocation primitive et la transformation Lucavi comme raison de suggérer que de telles manifestations impies peuvent, en effet, être possibles; même si elle ne va pas jusqu’à commenter leur plausibilité. | ||
(*Remarque du scribe : Certaines itérations de la légende indiquent que le nombre de pierres d’auralithe est aussi bas que six, tandis que d’autres prétendent qu’il est supérieur à mille.) | (*Remarque du scribe : Certaines itérations de la légende indiquent que le nombre de pierres d’auralithe est aussi bas que six, tandis que d’autres prétendent qu’il est supérieur à mille.) | ||
De récentes expéditions non autorisées dans les ruines de Rabanastre et du phare de Ridorana par la famille Lexentales susmentionnée ont confirmé l’existence d'innombrables abominations déformées et tordues d’une manière | De récentes expéditions non autorisées dans les ruines de Rabanastre et du phare de Ridorana par la famille Lexentales susmentionnée ont confirmé l’existence d'innombrables abominations déformées et tordues d’une manière telle qu’elles pourraient être considérées comme des Lucavi elles-mêmes. Cependant, la conclusion plus rationnelle serait que ces créatures n’étaient que des spectateurs innocents attirés par l’appel inexplorable de l’auralithe.<ref name=":3">''EE II - p303''</ref> | ||
==== Argath Thadalfus ==== | ==== Argath Thadalfus ==== | ||
Selon la légende, Argath Thadalfus était autrefois l’héritier d’une maison haute tombée en discrédit à | Selon la légende, Argath Thadalfus était autrefois l’héritier d’une maison haute tombée en discrédit suite à de la conduite ignoble de son seigneur, le grand-père d’Argath. Maudissant la situation dégradée de sa famille, le jeune homme tourna sa colère contre les seules âmes sur lesquelles il conservait encore une influence : les petites gens. Mais Delita, le héros de l’homme lambda, n’a pas toléré cela et, après avoir essayé, sans succès, de raisonner Argath, l’a passé au fil de l’épée dans la cité royale de Lesalia. Jenomis affirme cependant qu’il y a plus dans l’histoire d’Argath et fait mention d’un héritage transmis de génération en génération au sein de la maison Thadalfus : un joyau inestimable connu sous le nom de Duma. Par la mort d’Argath aux mains de Delita, le pouvoir du Duma que le jeune Thadalfus portait sur lui fut débloqué et le Lucavi qui y était lié fut libéré. La pierre à dûment donné forme à la fureur d’Argath, réanimant son corps et lui donnant la force de se venger de celui qui a mis fin à ses jours. Pourtant, qui devrait épargner ce sort à Delita sinon Ramza, qui a combattu le cadavre vengeur à l’insu de son ami d’enfance et a finalement apporté la paix à l’âme d’Argath ? | ||
Si cela était vrai, comment le noble méprisé a-t-il pu se reposer sous les fondations de Rabanastre ? Le revenant cherchait-t-il toujours son propre royaume, après d’innombrables hivers, ou a-t-il été convoqué dans la ville par une volonté supérieure ?<ref name=":3" /> | |||
[[Fichier:Argath Thadalfus.png|sans_cadre|602x602px]] | [[Fichier:Argath Thadalfus.png|sans_cadre|602x602px]] | ||
==== Yiazmat ==== | ==== Yiazmat ==== | ||
Lors de la chute de la forteresse de Nalbina aux mains des Garlemaldais, il y avait un capitaine fusilier, Ba’Gamnan, chargé de protéger le prince héritier et la princesse. Lorsque les jumeaux royaux périrent, le fier Bangaa se blâma pour leur mort et jura de se venger de l’Empire. Après être entré en possession de la Duma, le dégoût de soi de Ba’Gamnan et son désir de vengeance sont manifestés sous forme de Yiazmat, un Lucavi qui n’est pas sans rappeler Argath Thadalfus, | Lors de la chute de la forteresse de Nalbina aux mains des Garlemaldais, il y avait un capitaine fusilier, Ba’Gamnan, chargé de protéger le prince héritier et la princesse. Lorsque les jumeaux royaux périrent, le fier Bangaa se blâma pour leur mort et jura de se venger de l’Empire. Après être entré en possession de la Duma, le dégoût de soi de Ba’Gamnan et son désir de vengeance se sont manifestés sous la forme de Yiazmat, un Lucavi qui n’est pas sans rappeler Argath Thadalfus, bien qu'il soit né d’une graine totalement différente. Cela impliquerait dès lors que c’est le sujet qui détermine ce que le Lucavi manifeste et que l’auralithe ne fait que faciliter le processus.<ref name=":3" /> | ||
[[Fichier:Yiazmat1.png | |||
[[Fichier:Yiazmat2.png|sans_cadre|390x390px]] | [[Fichier:Yiazmat1.png|sans_cadre|388x388px]] [[Fichier:Yiazmat2.png|sans_cadre|390x390px]] | ||
== Dialogues de PNJ == | == Dialogues de PNJ == | ||
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* Dramaturge errant : « Près de trente étés se sont écoulés depuis la conquête de Dalmasca par l'Empire - l'annexion survenant quelques années avant les invasions d'Ala Mhigo et de Doma. La campagne a été menée par Legatus Noah van Gabranth de la IVe Légion Impériale et s'est déroulée sur six lunes sanglantes. Ce fut la chute de la forteresse prétendument impénétrable de Nalbina, avec la perte de quelque soixante-dix mille épées dalmascanes, qui renversa finalement la vapeur en faveur de l'Empire. Lorsqu'il a été découvert que la liste des victimes comprenait à la fois le prince Rasler et sa sœur jumelle la princesse Ashelia, tous les combats ont quitté le régent assiégé et il a rapidement concédé la couronne. Il est décédé peu de temps après sa reddition, et alors que l'explication officielle était qu'il avait succombé à la maladie, des rumeurs de suicide et même d'assassinat persistent à ce jour. Ce qui est certain, cependant, c'est qu'avec sa mort, la lignée B'nargin - celle qui durait depuis mille étés - a finalement pris fin.» | * Dramaturge errant : « Près de trente étés se sont écoulés depuis la conquête de Dalmasca par l'Empire - l'annexion survenant quelques années avant les invasions d'Ala Mhigo et de Doma. La campagne a été menée par Legatus Noah van Gabranth de la IVe Légion Impériale et s'est déroulée sur six lunes sanglantes. Ce fut la chute de la forteresse prétendument impénétrable de Nalbina, avec la perte de quelque soixante-dix mille épées dalmascanes, qui renversa finalement la vapeur en faveur de l'Empire. Lorsqu'il a été découvert que la liste des victimes comprenait à la fois le prince Rasler et sa sœur jumelle la princesse Ashelia, tous les combats ont quitté le régent assiégé et il a rapidement concédé la couronne. Il est décédé peu de temps après sa reddition, et alors que l'explication officielle était qu'il avait succombé à la maladie, des rumeurs de suicide et même d'assassinat persistent à ce jour. Ce qui est certain, cependant, c'est qu'avec sa mort, la lignée B'nargin - celle qui durait depuis mille étés - a finalement pris fin.» | ||
===== Le lien entre Ramza Beoulve et | ===== Le lien entre Ramza Beoulve et Delita Heiral : ===== | ||
Jenomis cen Lexentale : Je vous ai déjà raconté que l'amitié profonde entre Ramza et Delita s'est formée durant leur enfance, vous vous souvenez ? Les Beoulve étaient une famille de guerriers très renommée, dont Ramza était le fils cadet, et dont les parents de Delita étaient les serviteurs attitrés. Ils ont donc été élevés ensemble et ont développé des liens fraternels dès leur plus jeune âge. Les capacités intellectuelles hors du commun de Delita ne manquèrent pas de faire forte impression sur le père de Ramza, qui proposa au jeune homme d'accompagner son fils dans une école militaire de haut rang. Or, peu de temps avant la fin de leurs études, un groupe de révolutionnaires radicaux entreprit de kidnapper des enfants de bonne famille originaires de divers endroits. Leur but était évidemment de réclamer des rançons afin de faire fructifier leurs affaires. Ils voulurent enlever Alma, la sœur de Ramza, mais l'opération ne se passa pas comme prévu et ils se trompèrent de cible. Hélas pour Delita, c'est sa sœur Teta qui se retrouva parmi les captifs. Or, il fut prouvé par la suite que cette erreur avait été préméditée. Celui qui était à l'origine de cette félonie n'était autre qu'Argath Thadalfus, l'homme dont vous avez affronté la forme monstrueuse dans les sous-sols de Lesalia. Argath fréquentait la même école militaire que Ramza et Delita, mais les résultats exceptionnels de ce dernier firent naître en lui une jalousie sans bornes qui lui fit perdre toute notion de bien et de mal. Alors que les enlèvements se faisaient de plus en plus fréquents, il décida de contacter les auteurs de ces méfaits, leur fit miroiter l'enlèvement d'Alma puis les détourna de leur cible au dernier moment. C'était probablement le seul moyen qu'il avait trouvé pour se venger de Delita. Lorsque les autorités apprirent que l'otage n'était pas la fille des Beoulve, ils refusèrent d'écouter les demandes des kidnappeurs et décidèrent d'employer la force, malgré l'opposition farouche de Delita comme de Ramza. Le repaire des extrémistes fut assailli et emporté par les flammes. Les autorités avaient l'intention de les exterminer jusqu'au dernier, mais leur impétuosité coûta également la vie à Teta. Le désespoir de Delita était infini, au point qu'il lui semblait impossible de s'en remettre. Incapable d'étudier, il décida de quitter l'école militaire avant la fin de son cursus. De cette horrible affaire, il tira la conclusion que toutes les vies humaines n'avaient pas la même valeur, et c'est pourquoi il décida de couper les ponts avec Ramza et les classes supérieures de la société. Les deux amis ne se retrouvèrent que cinq années plus tard, lorsque la querelle pour la succession du trône d'Ivalice provoqua la Guerre des Lions. | |||
===== Le lien entre Ramza Beoulve et Orran Durai : ===== | ===== Le lien entre Ramza Beoulve et Orran Durai : ===== | ||
Jenomis cen Lexentale : D'après le Livre blanc de Durai, la mort de Teta Heiral n'eut pas uniquement un impact sur son pauvre frère, puisque le destin de Ramza s'en retrouva également chamboulé. | Jenomis cen Lexentale : D'après le Livre blanc de Durai, la mort de Teta Heiral n'eut pas uniquement un impact sur son pauvre frère, puisque le destin de Ramza s'en retrouva également chamboulé. Ses deux grands frères, nettement plus vieux que lui, officiaient tous les deux dans l'armée. Le plus âgé faisait partie du renseignement, tandis que le cadet était général. Ils faisaient la fierté des Beoulve, et contribuaient à l'excellente réputation de leur famille. Mais ce que Ramza ignorait, c'est que ses frères étaient les responsables principaux de la manœuvre qui avait provoqué l'annihilation du groupe de preneurs d'otages, sacrifiant au passage la vie de la sœur de son meilleur ami. Abasourdi par une telle négligence de la part de ses deux frères qu'il admirait tant, Ramza décida lui aussi de quitter le giron familial et partit à l'aventure en solitaire. Quand Orran fit sa connaissance, il était à la tête d'un groupe de mercenaires. Le père adoptif d'Orran était un général du nom de Cidolfus Orlandeau. C'était son mentor, ainsi que la personne qui lui a permis de lever le voile sur les véritables raisons de la Guerre des Lions, et notamment l'influence du clergé d'Ivalice sur le conflit. Mais surtout, Orlandeau faisait partie de la faction militaire opposée à celle des frères Beoulve. Il essaya tant bien que mal de trouver une solution pacifique au conflit, mais chacune de ses tentatives ne fut qu'un coup d'épée dans l'eau. Durant la Guerre des Lions, l'Église avait en apparence pris le parti de la neutralité, mais selon Orlandeau, elle faisait tout pour que la lutte se prolonge le plus longtemps possible. Et il n'avait pas tort, puisqu'il a été découvert par la suite que l'Église faisait tout son possible pour récupérer des auralithes dans le plus grand secret, tout en se faisant passer pour l'arbitre d'une guerre qui lui était indispensable pour renforcer son emprise sur un pays aux abois. Orran essayait de prouver cette trahison des clercs par tous les moyens lorsqu'il rencontra Ramza. Le futur héros d'Ivalice était justement pourchassé pour “hérésie”, selon la définition arbitraire de l'Église, alors qu'il avait simplement mis à nu leurs machinations. Ayant découvert leur raison d'être, il s'était emparé des auralithes sacrées, et ses ennemis l'avaient condamné à mort pour cette raison. C'est donc tout naturellement qu'Orran et Ramza scellèrent une alliance pour mettre la vérité en lumière. Malheureusement, le pouvoir de la robe était plus grand qu'ils ne l'imaginaient. Il ne fallut pas longtemps avant que de fausses preuves soient montées en épingle et que Cidolfus Orlandeau se retrouve accusé d'hérésie à son tour, ce qui le força à quitter le royaume. Orran et lui décidèrent alors de joindre leurs forces à celles de Ramza afin d'empêcher la catastrophe sous-jacente à l'existence même des auralithes, et bien plus effrayante que n'importe quelle guerre due aux misérables ambitions humaines. | ||
===== Le lien entre Ramza Beoulve et les auralithes sacrées : ===== | ===== Le lien entre Ramza Beoulve et les auralithes sacrées : ===== | ||
Jenomis cen Lexentale : Les auralithes sacrées sont l'élément clef qui explique toute la part d'ombre de la Guerre des Lions. C'est pour les retrouver que Ramza Beoulve et les Braves du zodiaque se sont lancés dans une aussi périlleuse entreprise. | Jenomis cen Lexentale : Les auralithes sacrées sont l'élément clef qui explique toute la part d'ombre de la Guerre des Lions. C'est pour les retrouver que Ramza Beoulve et les Braves du zodiaque se sont lancés dans une aussi périlleuse entreprise. Désireuse d'en finir au plus vite, l'Église de Glabados lança ses templiers à leur poursuite. Orran Durai relate de nombreux affrontements, aussi bien contre eux que contre des Rukavi, durant lesquels Ramza et ses compagnons faillirent plus d'une fois perdre la vie. Or, Delita faisait alors partie d'un groupe d'espions qui était le mieux placé pour connaître les manigances des ecclésiastiques, ainsi que les circonstances difficiles dans lesquelles se trouvait son ami. Ramza put donc compter sur son aide plus d'une fois. Le futur roi d'Ivalice prouvait chaque jour davantage qu'il avait les compétences et le charisme d'un chef. Il attendait patiemment le moment opportun pour s'emparer du trône, ce qui explique son double jeu envers une Église qu'il savait pourtant corrompue. Ramza fut bientôt accusé d'hérésie, et en raison de cet anathème jeté à la figure de son ami d'enfance, Delita découvrit le pouvoir des auralithes sacrées et leur place réelle dans le conflit qui avait cours. Il n'eut donc pas besoin de réfléchir longtemps avant d'assister les Braves du zodiaque. D'aucuns pourraient penser que Delita, loin d'être l'homme de cœur pour lequel il voulait se faire passer, a simplement utilisé la situation à son avantage pour réaliser ses ambitions personnelles, un égoïsme des plus humains dont Orran lui-même fait l'hypothèse dans son ouvrage. Or, notre aventure a d'ores et déjà prouvé que les deux amis d'enfance étaient conscients du rôle essentiel qu'ils avaient à jouer dans l'avènement de la paix à Ivalice. Celle-ci n'aurait pas eu lieu avant que les mystérieux cristaux magiques ne fussent mis hors d'état de nuire. C'est ainsi que le futur roi s'évertua à mettre un point final à la Guerre des Lions, tandis que le mercenaire malgré lui combattit ceux qui voulaient utiliser les auralithes à mauvais escient. Ils ont suivi leur chemin, chacun de son côté, jusqu'à aujourd'hui... | ||
===== Le Monastère d'Orbonne : ===== | ===== Le Monastère d'Orbonne : ===== | ||
Jenomis cen Lexentale : Le Livre blanc de Durai mentionne une cascade appelée les Chutes de Zeirchele, située au beau milieu d'une rivière portant le même nom, et derrière laquelle se trouvent les vestiges du Monastère d'Orbonne. Encore aujourd'hui, la date et la raison exactes de sa construction restent un mystère. | Jenomis cen Lexentale : Le Livre blanc de Durai mentionne une cascade appelée les Chutes de Zeirchele, située au beau milieu d'une rivière portant le même nom, et derrière laquelle se trouvent les vestiges du Monastère d'Orbonne. Encore aujourd'hui, la date et la raison exactes de sa construction restent un mystère. Il semblerait que le bâtiment soit lié de très près à la dynastie des Atkascha, la principale famille au pouvoir durant la Guerre des Lions. À l'origine, il aurait servi à incarcérer les dissidents politiques et autres opposants au régime, jusqu'à sa reconversion en lieu spirituel. Lorsque le conflit arriva enfin à son terme, Delita épousa Ovelia Atkascha, seule héritière du trône pouvant officiellement prétendre au titre de reine et qui, jusque-là, avait été retenue captive dans l'ancienne prison. Il est intéressant de noter que le Monastère d'Orbonne, malgré son appartenance aux lieux sacrés de l'Église de Glabados, conservait une autonomie et une indépendance intégrales, dont aucune autre annexe ne pouvait se prévaloir à l'époque. On raconte que de nombreuses nonnes y avaient trouvé abri durant la guerre, et fermé les yeux sur la fabrication et la vente d'alcools pourtant prohibés par les autorités religieuses. Il serait facile de conclure que ces bonnes sœurs avaient un penchant pour la boisson, mais en réalité, les breuvages qu'elles contribuaient à produire servaient à alimenter les villages environnants dépourvus d'eau potable. Enfin, le Livre blanc de Durai indique que le monastère est la dernière destination de Ramza Beoulve, mais il n'en précise pas la raison exacte... Orran a intentionnellement omis ce détail de la plus haute importance, voire même supprimé de ses écrits, comme vous avez pu le constater grâce à votre pouvoir de l'Écho. Le pouvoir des auralithes sacrées doit être effacé de l'histoire, afin que personne n'ait à se sacrifier comme Ramza a été obligé de le faire... Tel était le dernier vœu du plus grand héros d'Ivalice, ainsi que de ses compagnons. L'existence de Ramza lui-même n'aurait plus jamais dû être mentionnée, mais Orran et Delita n'ont probablement pas eu le courage d'aller jusque-là, ce qui est bien compréhensible… | ||
===== Ultima, la Grande Séraphine : ===== | ===== Ultima, la Grande Séraphine : ===== | ||
Jenomis cen Lexentale : Orran Durai explique dans son livre qu'Ultima est la créatrice des auralithes sacrées, et qu'elle est donc à l'origine de leur incommensurable pouvoir. | Jenomis cen Lexentale : Orran Durai explique dans son livre qu'Ultima est la créatrice des auralithes sacrées, et qu'elle est donc à l'origine de leur incommensurable pouvoir. Votre combat contre la Grande Séraphine a prouvé la véracité des dires de mon ancêtre, mais la raison profonde de cette création spontanée reste inconnue. Le pouvoir des auralithes sacrées est double : en accomplissant la volonté de leur possesseur, elles sont capables de matérialiser le pire des maux comme le plus grand des bienfaits. Argath était totalement dominé par son désir de vengeance ; quant à Ba'Gamnan, sa soif de domination avait pris le contrôle de son esprit. Il n'est donc pas surprenant qu'ils se soient tous deux transformés en Rukavi. Les légendes ivaliciennes racontent que les Braves du zodiaque avaient le pouvoir de guérir les blessés, voire même de ressusciter les morts par le simple pouvoir de leur volonté. Ce pouvoir est-il celui d'un ange ou d'un démon ? Comme pour Ultima, je cherche encore la réponse... Cid a probablement raison : il est inutile de chercher à comprendre les créatures en provenance d'autres univers ou d'autres dimensions en leur appliquant notre système de valeurs. De plus amples recherches sont indispensables pour comprendre la raison de la présence d'Ultima au sein de Mullonde, tout comme l'existence de celle-ci dans un autre espace-temps... | ||
===== Mullonde : ===== | ===== Mullonde : ===== | ||
Jenomis cen Lexentale : Plusieurs siècles avant l'arrivée au pouvoir du roi Delita, Ivalice était sous la domination de l'empire sacré d'Ydoran et de son monarque absolu. | Jenomis cen Lexentale : Plusieurs siècles avant l'arrivée au pouvoir du roi Delita, Ivalice était sous la domination de l'empire sacré d'Ydoran et de son monarque absolu. Alors que la situation politique périclitait, une partie des classes privilégiées s'était approprié tous les pouvoirs, laissant le reste de la population dans une misère chaque jour un peu plus noire. C'est alors qu'un homme plein de courage fit son apparition. Son nom était Ajora, et en compagnie de quelques fidèles camarades, il forma la première génération des Braves du zodiaque. Hélas, personne n'a jamais pu confirmer si les douze auralithes étaient en leur possession... Leur combat contre les avides aristocrates s'étendit sur plusieurs dizaines d'années, et au fur et à mesure qu'il se prolongeait, Ajora prit le titre de prophète et fut considéré comme un descendant des dieux. Au départ, ses fidèles se comptaient sur les doigts d'une main, pour atteindre plusieurs dizaines de milliers au bout d'une vingtaine d'années de rudes batailles. L'épisode de la victoire finale contre l'oppresseur est assez obscur, mais lorsque celle-ci se produisit enfin, Mullonde, la capitale d'Ydoran, fut détruite par le pouvoir des auralithes sacrées et plongée au fond de l'océan. Le prophète dut payer cette victoire de sa vie, et ses successeurs se mirent à le vénérer comme une divinité qu'ils nommèrent “Ajora le saint”. Une époque nouvelle commençait, mais elle n'était pas sans surprise... Sous peu, certains camarades d'Ajora clamèrent que leur chef avait utilisé un sort d'invocation interdit pour les débarrasser de leurs ennemis. C'était là, semble-t-il, la seule solution pour mettre un terme à la domination d'Ydoran. Ce n'est que mon hypothèse, mais... ne croyez-vous pas qu'il y a de fortes chances pour que cette créature ait été Ultima ? L'impossibilité de la contrôler expliquerait également pourquoi elle et Mullonde ont été scellées dans un autre espace-temps. Ce ne sont là que mes élucubrations personnelles, alors veuillez ne pas les prendre trop au sérieux tant qu'une preuve formelle n'aura pas été découverte, mais... l'idée est intéressante, n'est-ce pas ? | ||
===== Les gardiens du Monastère d'Orbonne : ===== | ===== Les gardiens du Monastère d'Orbonne : ===== | ||
Jenomis cen Lexentale : Les trois gardiens que vous avez affrontés dans le Monastère d'Orbonne sont des guerriers qui ont combattu aux côtés de Ramza Beoulve. Leur rôle était certainement de mettre à l'épreuve celles et ceux qui se mettent en tête de défier Ultima. | Jenomis cen Lexentale : Les trois gardiens que vous avez affrontés dans le Monastère d'Orbonne sont des guerriers qui ont combattu aux côtés de Ramza Beoulve. Leur rôle était certainement de mettre à l'épreuve celles et ceux qui se mettent en tête de défier Ultima. D'après le portrait que vous m'avez fait d'eux, il s'agit de Mustadio Bunansa, d'Agrias Oaks, et de Cidolfus Orlandeau sous sa forme de Dieu de la Foudre. Mustadio était un machiniste originaire de Goug. Après avoir été sauvé par Ramza et ses compagnons, il s'est joint à leur combat contre les comploteurs de la Guerre des Lions et a soutenu dans l'ombre la prise de pouvoir par Delita. On raconte que sa personnalité enjouée ne manquait jamais de remonter le moral de ses amis. Il disait toujours ce qu'il pensait, et n'hésitait pas à marquer son désaccord avec les décisions qu'il considérait sans fondement, même lorsqu'elles étaient prises par Ramza lui-même. Par-dessus tout, il excellait dans le maniement des armes à feu, ce qui faisait de lui un combattant à longue distance d'exception. Il est également l'auteur de la remise en état du Bâtisseur n°8 de Goug grâce à ses compétences de machiniste hors pair. Agrias était une chevalière officiant dans la garde rapprochée de la famille royale d'Ivalice. Son rôle était de protéger la reine Ovelia dans le Monastère d'Orbonne au péril de sa vie, ainsi que de lui fournir une éducation pendant ces années d'isolement. Quand Ovelia fut enlevée par le duc Goltanna, Agrias a évidemment couru à sa rescousse, mais elle apprit rapidement que le kidnappeur n'était autre que Delita, l'ami de Ramza. Après maintes tribulations, elle devint l'alliée des deux héros. Ainsi, cette émérite chevalière est non seulement mentionnée dans le Livre blanc de Durai, mais aussi dans les contes et légendes narrant les exploits de Delita. Elle figure également dans de nombreuses pièces de théâtre, où son personnage de femme belle et forte est très apprécié du public. Bien sûr, il s'agit là d'une Agrias très romancée. Orran Durai indique explicitement qu'elle était d'un naturel sérieux à l'extrême, au point d'en paraître assez froide, mais peut-être était-ce selon elle une qualité que tout garde du corps se devait de posséder. Le comte Cidolfus Orlandeau, aussi connu sous le nom de Cid, était un général d'armée. De l'avis de tous, c'était un bretteur à nul autre pareil, et ses prouesses sur le champ de bataille lui ont donné le surnom de Dieu de la Foudre. Notre ancêtre Orran était son fils adoptif. Ensemble, ils ont poursuivi ceux qui profitaient du prolongement de la Guerre des Lions, à savoir l'Église de Glabados et ses alliés. Hélas pour lui, une accusation d'hérésie le destitua promptement de son poste de général. Il fut ensuite condamné à mort, puis sauvé in extremis par Ramza avant son exécution. Celle-ci a pourtant bel et bien lieu dans les récits traitant de la vie du roi Delita, mais il est plus que probable que cela faisait partie de la stratégie pour rayer son nom de l'histoire, tout comme celui de Ramza. Quoi qu'il en soit, le Dieu de la Foudre vous a probablement donné du fil à retordre, mais comme le veut la logique, la Foudre n'est pas aussi puissante que la Lumière dont elle est issue... | ||
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Dernière version du 22 mai 2024 à 16:40
Le royaume de Dalmasca a été construit sur le sable du désert au sud de la chaîne de Skatay. Il a prospéré pendant près de 1000 ans sous le règne de la lignée royale B’nargin.[2]
Il y a trente ans (1547) (source: Correction erratum lorebook I) cependant, Dalmasca tomba aux mains de l’Empire Garlemaldais et la région devint une nouvelle province soumise. [2]
Une terre dominée par l’étendue aride du désert de Dalmasca. Contrairement à l’absence de vie implacable de l’Escarre, juste au nord de la chaîne de Skatay, la dureté de cette région est atténuée par la présence de nombreuses oasis. Ces poches d’abondance permettent aux caravanes terrestres de se reposer et de se réapprovisionner en cours de route depuis les provinces du nord vers l’est, apportant richesse et commerce aux colonies Dalmasquiennes. La cité royale de Rabanastre, le saphir du désert, était autrefois l’exemple le plus frappant d’une telle prospérité.[3]
Vue d'ensemble
Drapeau
Le drapeau représente les armoiries royales de la famille B’nargin, connues si l'on fait référence aux armoiries sous le nom d' "Armoiries du Soleil”. [2]
Devise
La devise connue est "Toi le voyant, à tes yeux ne te fie" de la traduction de “He with sight, heed it not.”[2]
Gouvernement
Le gouvernement était une monarchie prospère sous la dynastie de B’nargin, et ce durant plusieurs siècles. La cité étant un couloir entre Ilsabard et les terres d’Othard, Dalmasca était un emplacement géopolitique important. La cité a repoussé de nombreux assauts, mais l’empire Garlemaldais a eu raison de leurs défenses : Les soldats ont survécu à la traversée de l’Escarre en aéronef, passant par le Nord de la cité qui était moins défendudans la mesure où il était protégé par la chaîne de Skatay.[2]
Gouvernant
Raminas B’nargin Dalmasca[2]
Corps dirigeant
Le régime était composé d’une assemblée nommée le conseil bleu, une sélection de fonctionnaires gouvernant sous l’autorité du roi. Le nom de cette assemblée vient de la couleur bleue des carreaux ornant les bureaux du conseil.[2]
Répartition des races
La population était composée d’environ :
- 40% de Hyurs dalmasquiens
- 20% de Bangaa
- 10% de Seeq
- 5% de Vieras
- 25% de diverses races.[2]
Religion
“La lumière de Kitlia” est une religion polythéiste basée sur le culte du dieu de la lumière. Dans les églises, elle exerce une influence significative sur la société depuis l’Antiquité. Il fut un temps où les fidèles cherchaient à s’immiscer trop profondément dans les affaires politiques laïques. Aussi, l’Etat fut séparé de l'Eglise. Cette religion autrefois omniprésente s'est faite écrasée au moment de la conquête Garlemaldaise. Les lieux de culte ont été soit démolis, soit vidés pour d’autres utilisations par l’occupant.[2]
Les industries
Le commerce
Le désert de Dalmasca et celui de l’Escarre sont les seules routes terrestres existantes entre les continents d’Ilsabard et d’Othard. Le désert Dalmasquien comportant quelques oasis contrairement à L’Escarre, le choix de la route à prendre fut facile. Pendant des siècles, Dalmasca a prospéré en tant que point de passage pour les caravanes marchandes avec sa capitale, Rabanastre. La cité ayant une importante collection de richesses, elle sera surnommée “Saphir du désert”.[2]
Transport maritime
La mention de Dalmasca évoque les images d’un royaume émergeant du désert. Néanmoins au bord des contrées sablées se trouve la ville de Valnain, connue pour être un centre portuaire. Dans la mer de Valnard, au sud, se trouve un phare perché sur le bord de la cataracte de Ridorana, une gueule béante dans l’océan dont on dit qu’elle mène au 7ème enfer. Avec les progrès maritimes de Gyr Abania, les caravanes terrestres laissent de plus en plus la place aux navires marchands.[2]
Croyances
La population étant composée de différentes ethnies, la cité a adopté la philosophie du “Vivre et laisser vivre” afin d'éviter les conflits insensés. Chaque race, clan et tribu se conformait à des normes éthiques et morales différentes, mais tant qu’aucune loi n’était enfreinte, les actions même douteuses étaient ignorées. Tout ceci a été établi après de nombreuses disputes violentes, motivées par les différences raciales. Les Dalmasquiens ont vite compris les avantages de garder leurs fonds de pensée pour eux.[2]
Alimentation
Outre les épices et les denrées alimentaires du monde entier, le commerce dynamique apporte avec lui des recettes étrangères. Ainsi, les Dalmasquiens s'adonnent à toutes sortes de plats culinaires. Les vignobles de la ville de “Léa Mundis” sont réputés pour produire le “Valens”, un vin rouge exquis au goût complexe et délicat. Sa rareté est telle qu’une seule bouteille pourrait valoir une petite fortune.[2]
Les rues de Rabanastre :
Suite à l’échec du soulèvement à l'encontre de ses dirigeants impériaux, la capitale a subit de violentes représailles. Ces dernières, destinées a laissé la ville en ruines, ont permis de révéler des vestiges antiques jusqu’alors cachés en dessous de la cité.[4]
Pont effrité
Une voie de pierre menant a la porte principale de la ville, il à été construit pour supporter le poids de dizaines de calèches en même temps.[4]
Sa robustesse ne l’a cependant pas protégé de la puissance de feu explosive des aéronefs de combat de l’empire. La perte de cette échappatoire entraîna d’importantes pertes parmi les habitants de la capitale.[4]
Le bazar de Muthru
Cette place du marché située à l’entrée de Rabanastre était autrefois remplie d’étals animés.
Les caravanes arrivant dans la capitale y menaient leurs premières affaires, déchargeant des caisses et d’autres marchandises lourdes, tandis que les marchands s’apprêtaient à quitter la ville et remplissaient leur charrettes et chariots de marchandises pour la route à venir.[4]
Place du palais
Vaste place s’étendant devant le palais, ce site était réservé aux mariages royaux, aux défilés militaires et à d’autres évènements publics.
Cependant, lorsque les chambres du palais furent réquisitionnées par le vice-roi impérial, la place devint le contingent de sentinelles Garlemaldaises.[4]
Extrémité Nord
Quartier résidentiel de Rabanastre, autrefois inondé des auvents colorés de boutiques en bord de rue vendant des produits bon marché ou des plats de taverne. L’occupation Garlemaldaise a conduit à la rénovation de ce quartier, afin qu'il soit destiné à l’usage exclusif des citoyens impériaux.[4]
S’étendant bien en dessous des rues de Rabanastre, ce canal a été construit pour acheminer l’eau depuis sa source dans la chaîne de Skatay au nord. L’architecture de la voie navigable en forme de treillis la rend difficile à emprunter, et ceux qui perdent leur chemin ont pratiquement l'impossibilité de le retrouver.[4]
Ruines du jardin Lesalia
Ces ruines d’une ancienne civilisation ont été découvertes profondément sous terre. Jenomis cen Lexentale, l’homme qui les a découverts, insiste sur le fait qu’il s’agit des vestiges de la légendaire “Lesalia”, la capitale royale d’Ivalice, mais des études archéologiques approfondies doivent encore être menées pour étayer ses affirmations.[4]
Ruines du temples de Lesalia
Considéré comme un monument dédié aux dieux du passé, la véritable nature de cet édifice vétuste mais impressionnant, ainsi que la religion autrefois pratiquée, restent une énigme. Les universitaires attendent avec impatience que le calme revienne à Dalmasca pour pouvoir tenter une évaluation plus précise.[4]
La subjugation de Dalmasca :
Solus ne tolérerait aucun retard à son retour, canalisant les vastes ressources de l’Empire Garlemaldais vers le développement de nouveaux modèles de magitek. Durant cette période insulaire où ils régnaient sur leurs ambitions expansionnistes, les Impériaux créèrent des modèles de dirigeables plus rapides et efficaces, ainsi que des unités plus petites pouvant être pilotées même par un seul pilote. Finalement, en 1547 de la sixième Ère Astrale -ou la 26ème année du nouveau calendrier Garlemaldais- une armée impériale renaissante était prête à entrer en guerre. Cette fois, cependant, ils ne se dirigeraient pas vers l’est à Travers L’escarre en direction de Nagxia, mais plutôt vers le sud en direction de la chaîne de Skatay et tireraient parti de leur nouvelle mobilité pour remporter un prix bien plus important : le royaume de Dalmasca.
En raison de sa situation géographique, Dalmasca était alors une plaque tournante du commerce international. Naturellement, de nombreuses nations avaient reconnu et convoité leur position prospère et avaient cherché à revendiquer leurs terres par une action militaire, mais il faut reconnaître que la lignée royale de B’nargin avait réussi à défendre le royaume pendant plus de mille ans.
La vaste défense fortifiée le long de leurs frontières et dans les grandes villes leur avaient si bien servi que Solus avait initialement cru que l’invasion était une proposition perdante. Cependant, les nouveaux dirigeables de l’Empire avaient changé la donne, permettant à leurs légions de naviguer sans effort au-dessus de la chaîne de montagnes du nord qui avait longtemps servi de moyen de dissuasion naturel. Les Dalmasquiens ne pouvaient que regarder avec désespoir alors que leurs défenses étaient facilement contournées et que les grandes villes étaient saisies en un clin d'œil. Une fois la poussière retombée, la forteresse de Nalbina, sous le commandement du prince Rasler, se dressa seule comme dernier bastion de la résistance contre les envahisseurs, ayant à peine érigé une barrière magique à temps pour empêcher un assaut aérien.
Pendant six mois, Noah van Gabranth et sa IV légion assiégèrent la forteresse. On dit que plus de soixante-mille âmes ont péri au moment de sa chute, et avec lui le légendaire Saphir du désert de Rabanastre, signifiant la défaite complète et totale des forces Dalmascannes face à l’Empire.[5]
Le Lucavi
Après d’innombrables tentatives infructueuses des révolutionnaires pour récupérer leur royaume, l’Empire Garlemaldais abandonna sa tentative d’assimiler Dalmasca à un territoire fonctionnel et ordonna que la capitale, Rabanastre, soit réduite en ruine. Pourtant, de sous les décombres fumants s'élèvent les cris inhumains de démons emprisonnés dans les ténèbres qu’ils avaient eux-mêmes créées. Les Lucavi n’étaient plus captifs.[6]
Le roi Delita et les Braves du Zodiaque
Si l’on devait citer une seule légende connue dans toute l’étendue d’Ilsabard, ce serait très probablement l’histoire des Zodiac Braves, douze héros qui délivrent le royaume mythique d’Ivalice des griffes du mal. On dit que lorsque les temps étaient plus sombres, ces bastions de lumière se dressaient pour défendre les peuples et rétablir l’équilibre du monde. Au moins huit fois les héros sont descendus sur la terre, chaque fois dirigés par un chef charismatique qui à mené ses nobles hommes et femmes à la victoire. Müllenkamp l’astromancien, Sainte Ajora, l’assassin Ashley, brillent tous dans leurs contes, mais le plus populaire a toujours été de loin Delita.[6]
Après la mort de son roi, la dynastie Atkascha d’Ivalice s’est retrouvée sans héritier. Dans une tentative de revendication du trône, l’Ordre du ciel Austral et le Lion Noir se sont fait la guerre, ce qui a abouti à la mort de milliers de personnes mais aussi à une véritable impasse. Alors que tout Ivalice était en guerre contre lui-même, Delita et onze de ses compagnons les plus fiables entreprirent de remettre de l’ordre dans le royaume. Bien qu’ils ne soient pas de naissance noble, le jeune homme finira par unifier le pays en tant que régent, et les douzes devinrent connus sous le nom des Braves du Zodiaque.
Il existe de nombreux débats visant à déterminer si la légende est basée sur des événements historiques réels ou simplement sur une fiction, mais la plupart des chercheurs s'accordent à dire qu’il y a tout simplement trop peu de preuves pour étayer les affirmations sur l’existence d’Ivalice. Il y a cependant un nom éminent qui refuse de se plier au consensus populaire Jenomis cen Lexentale, directeur de la “Compagnie des majestueux”, dramaturge renommé et autorité autoproclamée dans le domaine de la légende. Selon Lexentale, il suffit de tourner les yeux vers «l’auralithe» pour prouver ses affirmations.[6]
Auralithe
L’Histoire des Braves du Zodiaque nous raconte que Delita, agissant à la demande de l’Eglise de Glabados, partit avec une compagnie de chevaliers pour récupérer douzes pierres du zodiaque perdues, reliques sacrées par les dieux d’Ivalice. Jenomis Laxentale émet l’hypothèse appelée auralithe, et va jusqu’à affirmer qu’il est entré en possession d’une telle pierre. Bien que l’idée qu’elle puisse être d’origine divine soit fantaisiste, Lexentale suggère que l’auralithe est bien plus qu’un simple éther élémentaire. Comme par un dessein supérieur, les éclats cristallins semblent posséder les désirs les plus profonds de la personne manifestée, qu’ils soient justes ou mauvais. Ceci est confirmé par le fait que les pierres sont créditées dans l’histoire des Braves du Zodiaque à la fois pour avoir détruit Mullonde, la cité des dieux, et pour avoir accordé à Delita le pouvoir de mettre de l’ordre dans le chaos de son royaume. Lorsque la volonté de son porteur est faible et ses intentions mauvaises, l’auralithe s’empare de son corps et de son esprit et les corrompt tous deux, les rendant méconnaissables. Les récents visiteurs de la cité déchue de Rabanastre sont revenus avec des histoires de bêtes sans précédent. Lexentale insiste sur le fait qu’il ne peut s’agir que des Lucavi.
Quant à la validité de ces affirmations, un manque prononcé de preuves au-delà des bonnes paroles du directeur du Majestic a laissé les érudits d’Eorzéa dans un doute substantiel. Un étudiant Sharlayanais du phénomène éthéré, cependant, a souligné les similitudes entre l’invocation primitive et la transformation Lucavi comme raison de suggérer que de telles manifestations impies peuvent, en effet, être possibles; même si elle ne va pas jusqu’à commenter leur plausibilité.
(*Remarque du scribe : Certaines itérations de la légende indiquent que le nombre de pierres d’auralithe est aussi bas que six, tandis que d’autres prétendent qu’il est supérieur à mille.)
De récentes expéditions non autorisées dans les ruines de Rabanastre et du phare de Ridorana par la famille Lexentales susmentionnée ont confirmé l’existence d'innombrables abominations déformées et tordues d’une manière telle qu’elles pourraient être considérées comme des Lucavi elles-mêmes. Cependant, la conclusion plus rationnelle serait que ces créatures n’étaient que des spectateurs innocents attirés par l’appel inexplorable de l’auralithe.[7]
Argath Thadalfus
Selon la légende, Argath Thadalfus était autrefois l’héritier d’une maison haute tombée en discrédit suite à de la conduite ignoble de son seigneur, le grand-père d’Argath. Maudissant la situation dégradée de sa famille, le jeune homme tourna sa colère contre les seules âmes sur lesquelles il conservait encore une influence : les petites gens. Mais Delita, le héros de l’homme lambda, n’a pas toléré cela et, après avoir essayé, sans succès, de raisonner Argath, l’a passé au fil de l’épée dans la cité royale de Lesalia. Jenomis affirme cependant qu’il y a plus dans l’histoire d’Argath et fait mention d’un héritage transmis de génération en génération au sein de la maison Thadalfus : un joyau inestimable connu sous le nom de Duma. Par la mort d’Argath aux mains de Delita, le pouvoir du Duma que le jeune Thadalfus portait sur lui fut débloqué et le Lucavi qui y était lié fut libéré. La pierre à dûment donné forme à la fureur d’Argath, réanimant son corps et lui donnant la force de se venger de celui qui a mis fin à ses jours. Pourtant, qui devrait épargner ce sort à Delita sinon Ramza, qui a combattu le cadavre vengeur à l’insu de son ami d’enfance et a finalement apporté la paix à l’âme d’Argath ?
Si cela était vrai, comment le noble méprisé a-t-il pu se reposer sous les fondations de Rabanastre ? Le revenant cherchait-t-il toujours son propre royaume, après d’innombrables hivers, ou a-t-il été convoqué dans la ville par une volonté supérieure ?[7]
Yiazmat
Lors de la chute de la forteresse de Nalbina aux mains des Garlemaldais, il y avait un capitaine fusilier, Ba’Gamnan, chargé de protéger le prince héritier et la princesse. Lorsque les jumeaux royaux périrent, le fier Bangaa se blâma pour leur mort et jura de se venger de l’Empire. Après être entré en possession de la Duma, le dégoût de soi de Ba’Gamnan et son désir de vengeance se sont manifestés sous la forme de Yiazmat, un Lucavi qui n’est pas sans rappeler Argath Thadalfus, bien qu'il soit né d’une graine totalement différente. Cela impliquerait dès lors que c’est le sujet qui détermine ce que le Lucavi manifeste et que l’auralithe ne fait que faciliter le processus.[7]
Dialogues de PNJ
- Dramaturge errant : «Le désert de Dalmasca est un vaste désert dans la partie sud du centre d'Othard, partageant une frontière orientale avec Nagxia. Le désert est si vaste qu'il est divisé en deux régions, le désert de l'Est et le désert de l'Ouest.»
- Shamani Lohmani : « Flamboyant, mais élégant. Un mélange stimulant de haricots kukuru et de cannelle, avec juste un soupçon de… est-ce du romarin ?» (Référence au Valens)
- Mikoto : « Dalmasca est connue depuis longtemps comme un creuset pour une myriade de cultures, où des races mineures telles que les Seeq, les Bangaa et les Viera pourraient vivre en relative harmonie avec Hyur, Elezen et d'autres.»
- Dramaturge errant : « Il y a trente ans, le royaume de Dalmasca a été envahi par l'Empire Garlemaldais. Lorsque le roi et son conseil ont refusé de prêter allégeance à l'Empire, la guerre a éclaté, entraînant la fin de la lignée royale B'nargin. Pendant mille ans, Dalmasca avait maintenu son indépendance, seulement pour la voir s'effondrer en quelques lunes devant la puissance des légions blindées de Solus zos Galvus. Même la Cité Royale de Rabanastre - le légendaire Saphir du Désert n'a pas été épargnée. Quand j'étais enfant, j'accompagnais mon père dans une de ses caravanes à Rabanastre, et m'estime chanceux d'avoir vu la Ville Royale avant sa chute. La vue de ses minarets baignés dans l'or du coucher du soleil est quelque chose que je n'oublierai jamais.»
- Dramaturge errant : « Près de trente étés se sont écoulés depuis la conquête de Dalmasca par l'Empire - l'annexion survenant quelques années avant les invasions d'Ala Mhigo et de Doma. La campagne a été menée par Legatus Noah van Gabranth de la IVe Légion Impériale et s'est déroulée sur six lunes sanglantes. Ce fut la chute de la forteresse prétendument impénétrable de Nalbina, avec la perte de quelque soixante-dix mille épées dalmascanes, qui renversa finalement la vapeur en faveur de l'Empire. Lorsqu'il a été découvert que la liste des victimes comprenait à la fois le prince Rasler et sa sœur jumelle la princesse Ashelia, tous les combats ont quitté le régent assiégé et il a rapidement concédé la couronne. Il est décédé peu de temps après sa reddition, et alors que l'explication officielle était qu'il avait succombé à la maladie, des rumeurs de suicide et même d'assassinat persistent à ce jour. Ce qui est certain, cependant, c'est qu'avec sa mort, la lignée B'nargin - celle qui durait depuis mille étés - a finalement pris fin.»
Le lien entre Ramza Beoulve et Delita Heiral :
Jenomis cen Lexentale : Je vous ai déjà raconté que l'amitié profonde entre Ramza et Delita s'est formée durant leur enfance, vous vous souvenez ? Les Beoulve étaient une famille de guerriers très renommée, dont Ramza était le fils cadet, et dont les parents de Delita étaient les serviteurs attitrés. Ils ont donc été élevés ensemble et ont développé des liens fraternels dès leur plus jeune âge. Les capacités intellectuelles hors du commun de Delita ne manquèrent pas de faire forte impression sur le père de Ramza, qui proposa au jeune homme d'accompagner son fils dans une école militaire de haut rang. Or, peu de temps avant la fin de leurs études, un groupe de révolutionnaires radicaux entreprit de kidnapper des enfants de bonne famille originaires de divers endroits. Leur but était évidemment de réclamer des rançons afin de faire fructifier leurs affaires. Ils voulurent enlever Alma, la sœur de Ramza, mais l'opération ne se passa pas comme prévu et ils se trompèrent de cible. Hélas pour Delita, c'est sa sœur Teta qui se retrouva parmi les captifs. Or, il fut prouvé par la suite que cette erreur avait été préméditée. Celui qui était à l'origine de cette félonie n'était autre qu'Argath Thadalfus, l'homme dont vous avez affronté la forme monstrueuse dans les sous-sols de Lesalia. Argath fréquentait la même école militaire que Ramza et Delita, mais les résultats exceptionnels de ce dernier firent naître en lui une jalousie sans bornes qui lui fit perdre toute notion de bien et de mal. Alors que les enlèvements se faisaient de plus en plus fréquents, il décida de contacter les auteurs de ces méfaits, leur fit miroiter l'enlèvement d'Alma puis les détourna de leur cible au dernier moment. C'était probablement le seul moyen qu'il avait trouvé pour se venger de Delita. Lorsque les autorités apprirent que l'otage n'était pas la fille des Beoulve, ils refusèrent d'écouter les demandes des kidnappeurs et décidèrent d'employer la force, malgré l'opposition farouche de Delita comme de Ramza. Le repaire des extrémistes fut assailli et emporté par les flammes. Les autorités avaient l'intention de les exterminer jusqu'au dernier, mais leur impétuosité coûta également la vie à Teta. Le désespoir de Delita était infini, au point qu'il lui semblait impossible de s'en remettre. Incapable d'étudier, il décida de quitter l'école militaire avant la fin de son cursus. De cette horrible affaire, il tira la conclusion que toutes les vies humaines n'avaient pas la même valeur, et c'est pourquoi il décida de couper les ponts avec Ramza et les classes supérieures de la société. Les deux amis ne se retrouvèrent que cinq années plus tard, lorsque la querelle pour la succession du trône d'Ivalice provoqua la Guerre des Lions.
Le lien entre Ramza Beoulve et Orran Durai :
Jenomis cen Lexentale : D'après le Livre blanc de Durai, la mort de Teta Heiral n'eut pas uniquement un impact sur son pauvre frère, puisque le destin de Ramza s'en retrouva également chamboulé. Ses deux grands frères, nettement plus vieux que lui, officiaient tous les deux dans l'armée. Le plus âgé faisait partie du renseignement, tandis que le cadet était général. Ils faisaient la fierté des Beoulve, et contribuaient à l'excellente réputation de leur famille. Mais ce que Ramza ignorait, c'est que ses frères étaient les responsables principaux de la manœuvre qui avait provoqué l'annihilation du groupe de preneurs d'otages, sacrifiant au passage la vie de la sœur de son meilleur ami. Abasourdi par une telle négligence de la part de ses deux frères qu'il admirait tant, Ramza décida lui aussi de quitter le giron familial et partit à l'aventure en solitaire. Quand Orran fit sa connaissance, il était à la tête d'un groupe de mercenaires. Le père adoptif d'Orran était un général du nom de Cidolfus Orlandeau. C'était son mentor, ainsi que la personne qui lui a permis de lever le voile sur les véritables raisons de la Guerre des Lions, et notamment l'influence du clergé d'Ivalice sur le conflit. Mais surtout, Orlandeau faisait partie de la faction militaire opposée à celle des frères Beoulve. Il essaya tant bien que mal de trouver une solution pacifique au conflit, mais chacune de ses tentatives ne fut qu'un coup d'épée dans l'eau. Durant la Guerre des Lions, l'Église avait en apparence pris le parti de la neutralité, mais selon Orlandeau, elle faisait tout pour que la lutte se prolonge le plus longtemps possible. Et il n'avait pas tort, puisqu'il a été découvert par la suite que l'Église faisait tout son possible pour récupérer des auralithes dans le plus grand secret, tout en se faisant passer pour l'arbitre d'une guerre qui lui était indispensable pour renforcer son emprise sur un pays aux abois. Orran essayait de prouver cette trahison des clercs par tous les moyens lorsqu'il rencontra Ramza. Le futur héros d'Ivalice était justement pourchassé pour “hérésie”, selon la définition arbitraire de l'Église, alors qu'il avait simplement mis à nu leurs machinations. Ayant découvert leur raison d'être, il s'était emparé des auralithes sacrées, et ses ennemis l'avaient condamné à mort pour cette raison. C'est donc tout naturellement qu'Orran et Ramza scellèrent une alliance pour mettre la vérité en lumière. Malheureusement, le pouvoir de la robe était plus grand qu'ils ne l'imaginaient. Il ne fallut pas longtemps avant que de fausses preuves soient montées en épingle et que Cidolfus Orlandeau se retrouve accusé d'hérésie à son tour, ce qui le força à quitter le royaume. Orran et lui décidèrent alors de joindre leurs forces à celles de Ramza afin d'empêcher la catastrophe sous-jacente à l'existence même des auralithes, et bien plus effrayante que n'importe quelle guerre due aux misérables ambitions humaines.
Le lien entre Ramza Beoulve et les auralithes sacrées :
Jenomis cen Lexentale : Les auralithes sacrées sont l'élément clef qui explique toute la part d'ombre de la Guerre des Lions. C'est pour les retrouver que Ramza Beoulve et les Braves du zodiaque se sont lancés dans une aussi périlleuse entreprise. Désireuse d'en finir au plus vite, l'Église de Glabados lança ses templiers à leur poursuite. Orran Durai relate de nombreux affrontements, aussi bien contre eux que contre des Rukavi, durant lesquels Ramza et ses compagnons faillirent plus d'une fois perdre la vie. Or, Delita faisait alors partie d'un groupe d'espions qui était le mieux placé pour connaître les manigances des ecclésiastiques, ainsi que les circonstances difficiles dans lesquelles se trouvait son ami. Ramza put donc compter sur son aide plus d'une fois. Le futur roi d'Ivalice prouvait chaque jour davantage qu'il avait les compétences et le charisme d'un chef. Il attendait patiemment le moment opportun pour s'emparer du trône, ce qui explique son double jeu envers une Église qu'il savait pourtant corrompue. Ramza fut bientôt accusé d'hérésie, et en raison de cet anathème jeté à la figure de son ami d'enfance, Delita découvrit le pouvoir des auralithes sacrées et leur place réelle dans le conflit qui avait cours. Il n'eut donc pas besoin de réfléchir longtemps avant d'assister les Braves du zodiaque. D'aucuns pourraient penser que Delita, loin d'être l'homme de cœur pour lequel il voulait se faire passer, a simplement utilisé la situation à son avantage pour réaliser ses ambitions personnelles, un égoïsme des plus humains dont Orran lui-même fait l'hypothèse dans son ouvrage. Or, notre aventure a d'ores et déjà prouvé que les deux amis d'enfance étaient conscients du rôle essentiel qu'ils avaient à jouer dans l'avènement de la paix à Ivalice. Celle-ci n'aurait pas eu lieu avant que les mystérieux cristaux magiques ne fussent mis hors d'état de nuire. C'est ainsi que le futur roi s'évertua à mettre un point final à la Guerre des Lions, tandis que le mercenaire malgré lui combattit ceux qui voulaient utiliser les auralithes à mauvais escient. Ils ont suivi leur chemin, chacun de son côté, jusqu'à aujourd'hui...
Le Monastère d'Orbonne :
Jenomis cen Lexentale : Le Livre blanc de Durai mentionne une cascade appelée les Chutes de Zeirchele, située au beau milieu d'une rivière portant le même nom, et derrière laquelle se trouvent les vestiges du Monastère d'Orbonne. Encore aujourd'hui, la date et la raison exactes de sa construction restent un mystère. Il semblerait que le bâtiment soit lié de très près à la dynastie des Atkascha, la principale famille au pouvoir durant la Guerre des Lions. À l'origine, il aurait servi à incarcérer les dissidents politiques et autres opposants au régime, jusqu'à sa reconversion en lieu spirituel. Lorsque le conflit arriva enfin à son terme, Delita épousa Ovelia Atkascha, seule héritière du trône pouvant officiellement prétendre au titre de reine et qui, jusque-là, avait été retenue captive dans l'ancienne prison. Il est intéressant de noter que le Monastère d'Orbonne, malgré son appartenance aux lieux sacrés de l'Église de Glabados, conservait une autonomie et une indépendance intégrales, dont aucune autre annexe ne pouvait se prévaloir à l'époque. On raconte que de nombreuses nonnes y avaient trouvé abri durant la guerre, et fermé les yeux sur la fabrication et la vente d'alcools pourtant prohibés par les autorités religieuses. Il serait facile de conclure que ces bonnes sœurs avaient un penchant pour la boisson, mais en réalité, les breuvages qu'elles contribuaient à produire servaient à alimenter les villages environnants dépourvus d'eau potable. Enfin, le Livre blanc de Durai indique que le monastère est la dernière destination de Ramza Beoulve, mais il n'en précise pas la raison exacte... Orran a intentionnellement omis ce détail de la plus haute importance, voire même supprimé de ses écrits, comme vous avez pu le constater grâce à votre pouvoir de l'Écho. Le pouvoir des auralithes sacrées doit être effacé de l'histoire, afin que personne n'ait à se sacrifier comme Ramza a été obligé de le faire... Tel était le dernier vœu du plus grand héros d'Ivalice, ainsi que de ses compagnons. L'existence de Ramza lui-même n'aurait plus jamais dû être mentionnée, mais Orran et Delita n'ont probablement pas eu le courage d'aller jusque-là, ce qui est bien compréhensible…
Ultima, la Grande Séraphine :
Jenomis cen Lexentale : Orran Durai explique dans son livre qu'Ultima est la créatrice des auralithes sacrées, et qu'elle est donc à l'origine de leur incommensurable pouvoir. Votre combat contre la Grande Séraphine a prouvé la véracité des dires de mon ancêtre, mais la raison profonde de cette création spontanée reste inconnue. Le pouvoir des auralithes sacrées est double : en accomplissant la volonté de leur possesseur, elles sont capables de matérialiser le pire des maux comme le plus grand des bienfaits. Argath était totalement dominé par son désir de vengeance ; quant à Ba'Gamnan, sa soif de domination avait pris le contrôle de son esprit. Il n'est donc pas surprenant qu'ils se soient tous deux transformés en Rukavi. Les légendes ivaliciennes racontent que les Braves du zodiaque avaient le pouvoir de guérir les blessés, voire même de ressusciter les morts par le simple pouvoir de leur volonté. Ce pouvoir est-il celui d'un ange ou d'un démon ? Comme pour Ultima, je cherche encore la réponse... Cid a probablement raison : il est inutile de chercher à comprendre les créatures en provenance d'autres univers ou d'autres dimensions en leur appliquant notre système de valeurs. De plus amples recherches sont indispensables pour comprendre la raison de la présence d'Ultima au sein de Mullonde, tout comme l'existence de celle-ci dans un autre espace-temps...
Mullonde :
Jenomis cen Lexentale : Plusieurs siècles avant l'arrivée au pouvoir du roi Delita, Ivalice était sous la domination de l'empire sacré d'Ydoran et de son monarque absolu. Alors que la situation politique périclitait, une partie des classes privilégiées s'était approprié tous les pouvoirs, laissant le reste de la population dans une misère chaque jour un peu plus noire. C'est alors qu'un homme plein de courage fit son apparition. Son nom était Ajora, et en compagnie de quelques fidèles camarades, il forma la première génération des Braves du zodiaque. Hélas, personne n'a jamais pu confirmer si les douze auralithes étaient en leur possession... Leur combat contre les avides aristocrates s'étendit sur plusieurs dizaines d'années, et au fur et à mesure qu'il se prolongeait, Ajora prit le titre de prophète et fut considéré comme un descendant des dieux. Au départ, ses fidèles se comptaient sur les doigts d'une main, pour atteindre plusieurs dizaines de milliers au bout d'une vingtaine d'années de rudes batailles. L'épisode de la victoire finale contre l'oppresseur est assez obscur, mais lorsque celle-ci se produisit enfin, Mullonde, la capitale d'Ydoran, fut détruite par le pouvoir des auralithes sacrées et plongée au fond de l'océan. Le prophète dut payer cette victoire de sa vie, et ses successeurs se mirent à le vénérer comme une divinité qu'ils nommèrent “Ajora le saint”. Une époque nouvelle commençait, mais elle n'était pas sans surprise... Sous peu, certains camarades d'Ajora clamèrent que leur chef avait utilisé un sort d'invocation interdit pour les débarrasser de leurs ennemis. C'était là, semble-t-il, la seule solution pour mettre un terme à la domination d'Ydoran. Ce n'est que mon hypothèse, mais... ne croyez-vous pas qu'il y a de fortes chances pour que cette créature ait été Ultima ? L'impossibilité de la contrôler expliquerait également pourquoi elle et Mullonde ont été scellées dans un autre espace-temps. Ce ne sont là que mes élucubrations personnelles, alors veuillez ne pas les prendre trop au sérieux tant qu'une preuve formelle n'aura pas été découverte, mais... l'idée est intéressante, n'est-ce pas ?
Les gardiens du Monastère d'Orbonne :
Jenomis cen Lexentale : Les trois gardiens que vous avez affrontés dans le Monastère d'Orbonne sont des guerriers qui ont combattu aux côtés de Ramza Beoulve. Leur rôle était certainement de mettre à l'épreuve celles et ceux qui se mettent en tête de défier Ultima. D'après le portrait que vous m'avez fait d'eux, il s'agit de Mustadio Bunansa, d'Agrias Oaks, et de Cidolfus Orlandeau sous sa forme de Dieu de la Foudre. Mustadio était un machiniste originaire de Goug. Après avoir été sauvé par Ramza et ses compagnons, il s'est joint à leur combat contre les comploteurs de la Guerre des Lions et a soutenu dans l'ombre la prise de pouvoir par Delita. On raconte que sa personnalité enjouée ne manquait jamais de remonter le moral de ses amis. Il disait toujours ce qu'il pensait, et n'hésitait pas à marquer son désaccord avec les décisions qu'il considérait sans fondement, même lorsqu'elles étaient prises par Ramza lui-même. Par-dessus tout, il excellait dans le maniement des armes à feu, ce qui faisait de lui un combattant à longue distance d'exception. Il est également l'auteur de la remise en état du Bâtisseur n°8 de Goug grâce à ses compétences de machiniste hors pair. Agrias était une chevalière officiant dans la garde rapprochée de la famille royale d'Ivalice. Son rôle était de protéger la reine Ovelia dans le Monastère d'Orbonne au péril de sa vie, ainsi que de lui fournir une éducation pendant ces années d'isolement. Quand Ovelia fut enlevée par le duc Goltanna, Agrias a évidemment couru à sa rescousse, mais elle apprit rapidement que le kidnappeur n'était autre que Delita, l'ami de Ramza. Après maintes tribulations, elle devint l'alliée des deux héros. Ainsi, cette émérite chevalière est non seulement mentionnée dans le Livre blanc de Durai, mais aussi dans les contes et légendes narrant les exploits de Delita. Elle figure également dans de nombreuses pièces de théâtre, où son personnage de femme belle et forte est très apprécié du public. Bien sûr, il s'agit là d'une Agrias très romancée. Orran Durai indique explicitement qu'elle était d'un naturel sérieux à l'extrême, au point d'en paraître assez froide, mais peut-être était-ce selon elle une qualité que tout garde du corps se devait de posséder. Le comte Cidolfus Orlandeau, aussi connu sous le nom de Cid, était un général d'armée. De l'avis de tous, c'était un bretteur à nul autre pareil, et ses prouesses sur le champ de bataille lui ont donné le surnom de Dieu de la Foudre. Notre ancêtre Orran était son fils adoptif. Ensemble, ils ont poursuivi ceux qui profitaient du prolongement de la Guerre des Lions, à savoir l'Église de Glabados et ses alliés. Hélas pour lui, une accusation d'hérésie le destitua promptement de son poste de général. Il fut ensuite condamné à mort, puis sauvé in extremis par Ramza avant son exécution. Celle-ci a pourtant bel et bien lieu dans les récits traitant de la vie du roi Delita, mais il est plus que probable que cela faisait partie de la stratégie pour rayer son nom de l'histoire, tout comme celui de Ramza. Quoi qu'il en soit, le Dieu de la Foudre vous a probablement donné du fil à retordre, mais comme le veut la logique, la Foudre n'est pas aussi puissante que la Lumière dont elle est issue...