Moines (Job)

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Histoire

Aujourd'hui libérée de l'emprise de Garlemald, la cité-état d'Ala Mhigo était autrefois fière d'avoir la plus grande puissance militaire de tout Eorzéa. Parmi ses armées, se trouvaient les moines - des guerriers monacaux aussi redoutés par leurs ennemis sur le champ de bataille que les grands piquiers de la cité-état. Les moines formaient un ordre connu sous le nom de "Poing de Rhalgr", vouant un culte à la divinité de la Destruction.

A l'époque du sixième fléau, un peuple a échappé à la grande inondation en suivant la lumière d'un météore. La trainée brillante les a conduits sur les hautes terres de Gyr Abania. Ces réfugiés se sont consacrés à Rhalgr, le Destructeur, dont l'étoile filante avait apporté leur salut, et une foi fervente s'est solidement enracinée dans la région. L'ordre connu sous le nom de Poing de Rhalgr fut formé, et dans leur temple, les disciplines du Poing forgent leur corps et leur esprit dans un effort pour se rapprocher de leur divinité. Au cours de leurs méditations, ces moines découvrirent en eux une force dépassant tout ce qui peut être imaginé : les chakras. En étudiant cette nouvelle énergie, ils conçurent un art martial qui canalisait les énergies vitales du combattant pour en faire une force destructrice.

Gyr Abania était depuis longtemps en proie à l'instabilité politique, et les flambées constantes de violence ont encouragé les moines à poursuivre leur nouvelle maîtrise martiale avec toujours plus de zèle. Le Poing de Rhalgr s'est transformé en une formidable force militaire, et a progressivement établi une alliance avec la famille royale d'Ala Mhigo. Le Poing a fini par intégrer l'armée de la nation, consolidant ainsi sa position et son influence dans la région. Cet arrangement, cependant, n'était pas au goût du roi Théodoric. En l'an 1552 de la sixième ère astrale, le roi fou, craignant le pouvoir politique de l'ordre, fit brûler le temple du Poing. Les moines et leurs enseignements furent perdus, éparpillés comme des cendres dans le vent.

Un événement moins connu ayant grandement impacté l'Ordre, est la dispute qui a éclaté au sujet d'une querelle entre deux factions au sein du Poing de Rhalgr : l'école de la splendeur et l'école de l'obscurité. Le moine en chef de l'école de la splendeur croyait qu'une alliance avec la maison royale d'Ala Mhigo était la clé de la prospérité. Cependant, son homologue de l'école de l'obscurité n'était pas d'accord, prévenant que cela les mènerait à leur perte. L'histoire leur a donné raison à tous les deux.

Ainsi, par le passé, les deux écoles appartenaient toutes deux au Poing de Rhalgr, et leurs disciples s'entraînaient les uns à côté des autres comme des camarades. Et pourtant, bien que les techniques qu'elles employaient soient identiques, la manière dont elles exploitaient l'énergie était de nature opposée.

Récemment, ces deux écoles sont confrontés dans un combat final, résultant dans la défaite du chef de l'école de l'obscurité. Le dirigeant actuel de l'école de la splendeur mit fin à l'histoire de ses deux écoles historiques pour laisser place à un tout nouvel ordre, formé de membres des deux écoles, pour instruire une nouvelle génération de moines, ayant pour but d'utiliser le savoir de leur discipline, pour le bien du monde.

L'Ordre du Poing de Rhalgr

En suivant un chemin de méditation et d'entrainement physique, les adeptes du Poing de Rhalgr ont cultivé des techniques martiales uniques et se sont forgés une véritable armée de moines guerriers. Et à mesure que leurs rangs grossissaient, leur présence augmentait, jusqu'à ce que leur influence sur la société gyr abanienne devienne trop forte pour être ignorée. Cependant, au lieu de tenter d'étouffer cette puissance montante, la famille royale d'Ala Mhigo a choisi de l'intégrer aux forces de la nation. La religion du Poing devint la religion d'Ala Mhigo et, en échange de la reconnaissance officielle de leur foi, les moines furent tenus de répondre présents lorsque des troubles menaçaient l'État.

Cette relation s'est poursuivie au bénéfice des deux parties pendant un certain temps, mais a connu une fin abrupte et tragique sous le règne du roi fou Théodoric. Les anciens du Poing étaient comme des orties dans le camp de Théodoric, et le monarque a donc proclamé son autorité comme étant la volonté divine de Nymeia, Celle qui se tient au-dessus de Rhalgr.

Comme on pouvait s'y attendre, les moines se sont opposés aux demandes de Théodoric. Les soldats du roi arrêtent tous les anciens moines pour trahison et les soumettent à la torture jusqu'à ce qu'ils avouent leur intention d'abolir le trône. Les prisonniers furent ensuite exécutés pour leurs "crimes" et, en 1552, Théodoric envoya ses forces raser le Temple du Poing et massacrer tous ceux qui le vénéraient. Les moines furent massacrés dans le sang et le feu, et leur ordre ne fut plus que ruines fumantes. Certains membres du Poing de Rhalgr se sont suicidés lorsque le Temple a été encerclé afin que leur art meure avec eux au lieu de tomber entre les mains de Theodoric. Pourtant, ces dernières années, on a appris qu'un survivant autoproclamé était revenu à Gyr Abania, et qu'il était même en train de reconstruire la gloire perdue du Poing de Rhalgr.

Lieux et artefacts liés au Poing de Rhalgr

Le Temple du Poing

Les moines ont construit un temple au sommet d'une montagne de Gyr Abania en creusant la roche. Ainsi naquit le Temple du Poing, le principal bastion du Poing de Rhalgr. Ce lieu saint, dédié au Destructeur, était là où les disciples venaient s'entraîner pour affiner leurs compétences martiales.

Très vite, la montée du sommet pour se rendre en pèlerinage au temple fut considérée comme faisant partie du voyage spirituel des fidèles, et à cette fin, un chemin dédié fut créé : la Voie de l'Illumination. Pourtant, il ne s'agissait pas d'une promenade tranquille. En plus d'être dangereusement escarpé, le chemin était équipé d'une série de pièges et d'obstacles qui mettaient à l'épreuve le corps et la détermination. Cette route éreintante sera ensuite adoptée comme épreuve pour ceux qui aspiraient à devenir moines.

L'Étendue de Rhalgr

Construit à proximité du Temple du Poing, il était dit que ce lieu était de bonne grâce, en raison de la présence du Destructeur lui-même, ce qui en faisait un terrain d'entraînement privilégié pour les moines. Une véritable foule de moines et de pèlerins venaient chaque jour en ces lieux. Des tavernes et des auberges s'ouvrirent pour accueillir les fidèles, et la multitude de visiteurs qui allaient et venaient, incitant la construction d'un éthérite.

Après la disparition du Poing de Rhalgr suite aux ordres meurtriers du roi Théodoric, ce lieu est devenu une ruine pendant plusieurs années. Aujourd'hui, il sert de bastion à l'armée mhigoise.

L'Arbuda

Ce golem à quatre bras a été créé pour entraîner les moines, qui faisaient tout pour le vaincre dans un temps le plus court possible. Ceux qui le combattant recevaient un rang. Ce titre portait le nom de bêtes qui catégorisaient les moines par rapport à leur niveau, par ordre croissant : mogga, chapuli, cœurl, griffon et cœurl à deux têtes. Un dernier rang de moine existe, et il porte le nom du Destructeur lui-même.

Statue du Destructeur

Au cours des siècles, les disciples du Poing de Rhalgr ont travaillé sur la falaise rocheuse où se trouvait leur temple en la sculptant pour créer une représentation colossale de Rhalgr le Destructeur. En raison de son immensité, on dit qu'elle a résisté à l'attaque du roi fou contre le temple et qu'elle veille encore aujourd'hui sur les lieux

Étang des Étoiles chues

On dit que l'Étoile de Rhalgr, celle ayant guidé une partie des survivants du 6e fléau, a touché terre à cet endroit précis. L'imposant cratère ainsi formé est devenu un lac, et les moines qui y habitaient, se purifiaient dans ses eaux pures avant de faire l'ascension de la montagne, pour se recueillir dans le Temple du Poing.

Schisme

Il y a bien longtemps, un homme cherchait à égaler la puissance de Rhalgr le Destructeur, il fracassait chaque jour sans relâche le flanc d'une montagne avec ses poings. Ce trou béant est le résultat de plusieurs décennies de coups incessants, réussissant à former une grande caverne dans la montagne. Cet individu sans nom, est considéré comme le premier moine du Poing de Rhalgr, fondateur de cet art monial, un temple fut plus tard érigé par ses successeurs, dans ce même lieu, pour honorer sa mémoire.

Drap de clarté

Non loin du pont qui enjambe la rivière Velodyna, on peut se baigner dans les eaux de la cascade pour y faire l'expérience de la purification du corps et de l'esprit. On dit que les moines du Poing de Rhalgr se rendaient à cet endroit pour pratiquer leur méditation.

Cercles de l'Affirmation

Terrain d'entraînement pour les moines, les disciples se rassemblaient ici lorsque les orages survolaient l'ensemble de la région. Assis en cercle et exposés aux éléments des météos mouvementées, les moines méditaient sur les paroles dictées par le Destructeur, une expérience dont on dit qu'elle a apporté l'illumination à quelques disciples de Rhalgr.

Gyr Kehim

Un monastère fondé, il y a environ trois siècles par Heimart, grand prêtre du Poing de Rhalgr. Dans l'ancienne langue mhachoise, ce qui signifie "le mirage de soi", faisant référence à l'entraînement ardu que les moines subissaient pour faire face à leur fort intérieur dans leur quête de maîtrise de leur corps et de leur esprit.

L'Emprise

Autrefois, les moines qui terminaient leur formation au Temple du Poing, étaient honorés lors d'une cérémonie de passage, qui se tenait dans ce cloître sacré. Malheureusement, l'édifice fut incendié par le roi tyran Théodoric.

Bras du rachat

"Purifie ton esprit, forge ton corps, rachète ton âme" - c'est ce qu'enseigne le Poing de Rhalgr. Ce temple a été construit en accord avec cette croyance, afin que ceux qui ont commis des fautes puissent expier leurs péchés. Sept ans d'entraînement exténuant en ces lieux permettent d'obtenir le pardon du Destructeur, quelle que soit la gravité de son crime.

Monastère de Sali

Résidence pour les moines âgés du Poing de Rhalgr, le monastère de Sali offrait également un foyer pour les enfants orphelins. Les ouvriers qui fuyaient la Salaisonnerie ont également cherché à s'y réfugier pendant le siège d'Ala Mhigo par Garlemald.

L'Obscurité du Fardeau

Cette caverne isolée était fréquentée par les moines du monastère de Sali comme lieu de méditation. Les piliers de pierre soutenant les tonz de roche montagneuse, juste au-dessus d'eux, représentaient le poids d'une vie accablée de misères pour les moines, ce qui en inspire aujourd'hui son nom.

Aenadem Ei

Lieu d'importance religieuse pour le Poing de Rhalgr, "Aenadem Ei" est un nom géographique d'origine skallienne* (* De Skalla). La signification exacte est méconnue cependant.

Le Resonatorium

À l'origine un temple du Poing de Rhalgr, ces chambres ont été réquisitionnées par la XIVe Légion impériale de Garlemald. Plus tard, lorsque le prince héritier Zenos a été nommé vice-roi, il a cédé les installations à son subordonné - un homme du nom d'Aulus - qui les a converties en un laboratoire de recherche pour les technologies expérimentales garlemaldaises.

Les moines

Lorsque l'on veut devenir moine, il est conseillé de s'entraîner physiquement et mentalement, et de commencer un entraînement au sein de la guilde des pugilistes. La guilde permet concrétiser une base solide dans l'apprentissage. A l'issue de l'intégration au sein d'une école de moines, les apprentis moines vont être amenés à apprendre, dans un entraînement rigoureux de l'esprit et du corps. Un travail de longue haleine, pour tous ceux qui veulent se surpasser, au point d'égaler la sublime du dieu destructeur. La capacité de concentration des moines est telle qu'ils sont capables de maîtriser leur éther corporel et de le canaliser de manière à obtenir un immense pouvoir destructeur, qu'on nomme le chakra.

Les moines se battent avec leurs poings et leur pieds, enchaînant des séries de coups rapides, précis, ou puissants selon la condition physique du combattant. L'art monial ne se limite pas seulement aux capacités physiques. Le côté spirituel de cette discipline, se traduisant par l'ouverture de leurs chakras et la médiation, leur permet de manipuler l'éther de leur corps afin d'augmenter leurs performances : accroître sa vitesse de déplacement, de rendre les coups plus puissants, ou encore de résister encore plus aux coups d'adversaires.

Les moines les plus aguerris se font nommer "coeurls", un rang qui vient prouver les compétences et l'expérience d'un moine au sein de l'école.

Les cristaux d'âmes des moines sont donnés aux novices à la fin de leur formation au sein d'une école de moines ou auprès d'un maître. Un cristal d'âme dans lequel sont enregistrés les faits et gestes de milliers d'anciens moines qui l'ont imprégnés. Il a pour rôle de guider et aider les moines confirmés à développer leur connaissance du combat et de s'approprier de nouvelles techniques, et d'évoluer dans leur discipline tout le long de leur vie.

Le chakra

Autour d'anciens sites de combats vient se déposer naturellement de l'éther provenant des environs, entourant ses lieux d'une sensation de confrontation de batailles passées. En combattant au sein de ces endroits, l'éther environnant provoque une poussée d'éther qui entre en résonance avec celui de l'individu, dévoilant une sorte d'expansion, ce qu'on appelle l'ouverture du chakra.

Les chakras sont les points d'énergies éthérées qui régulent les flux du corps. En maîtrisant les chakras et en obtenant le contrôle de ces flux, un moine entraîné peut accomplir des exploits physiques extraordinaires. Normalement, dans un état fermé, les chakras peuvent être ouverts en participant à des combats de grande intensité ou mortels sur d'anciens champs de bataille, où la libération de l'éther environnant entre en résonance avec les chakras et les éveille.

On peut ouvrir un chakra et contrôler la force vitale qu'il contient. Le chakra existe dans tous les êtres. Pourtant, tout le monde ne peut pas les ouvrir. Il faut beaucoup d'entraînement et une grande discipline pour y parvenir. Cependant, Il existe certaines personnes qui n'ont pas besoin d'entraînement. Leur force intérieure est telle qu'elle force l'ouverture du chakra.

Les moines en quête du développement de leur chakra, voyagent à travers le monde, là où l'éther circule fortement. :

Widargelt (Quête de moine Niv. 40)

"Nous autres moines nous nous rendons là où les flux d'éther sont forts pour nous y entraîner, afin que le pouvoir qui les imprègne ouvre nos chakras" "Mais ce phénomène déstabilise l'énergie du lieu, et jusqu'à ce qu'elle retrouve un certain équilibre, elle ne peut plus être utilisée pour nous fortifier"

Si l'on considérait l'entraînement d'un moine comme une montagne, alors l'ouverture du septième chakra en serait le sommet : l'apogée même de l'accomplissement martial. On dit cependant que chacun des chakras du corps comporte des aspects de lumière et d'ombre. Ainsi, pour vraiment maîtriser les techniques du moine, il faut débloquer non pas sept, mais quatorze chakras distincts.

Pendant des générations, des duels mortels ont été tenus dans le plus grand secret au sein de l'Ordre du Poing de Rhalgr dans le but d'atteindre les quatorze chakras.

Leur équipement

En tant que maîtres du combat au corps à corps, les moines du Poing de Rhalgr privilégiaient avant tout la liberté de mouvement. En conséquence, la tenue de combat du moine moderne comporte peu d'armure, et les quelques pièces qu'il porte sont destinées à renforcer l'efficacité de ses coups plutôt qu'à protéger sa personne. Cela ne veut pas dire que n'importe quel vêtement ample fera l'affaire, cependant : le costume du moine est tissé à partir d'un type de soie unique qui lui permet d'ouvrir ses chakras avec plus de facilité. Selon une tradition relativement récente, les moines filent eux-mêmes pendant leur formation, en utilisant une technique qui imprègne le vêtement d'énergies éthérées. Le tissu fait avec ce fil est plus adapté à la manipulation du chakra car il le libère de ses contraintes habituelles. Ainsi le tissu flotte sans entrave. La tenue du moine se caractérise également par de longues ceintures et des pans de tissu lâchés, qui dansent dans l'air lorsque le moine se déplace, distrayant son ennemi.

Ivon le coeurl, le moine légendaire

Légende parmi les moines, Ivon le Coeurl a affiné ses prouesses martiales en errant dans les montagnes et en combattant des coeurls. On lui attribue également la création du Sphairai, une puissante paire de poings en forme de coeurl. Selon les écritures, son dévouement à sa foi et à son art était tel que, même après sa mort, son essence a persisté dans le royaume corporel afin qu'il puisse poursuivre son entraînement pour toujours. Il y a des rapports selon lesquels un aventurier a combattu son esprit à l'intérieur de Guidance (Chambre d'épreuve du Temple du Poing de Rhalgr dans lequel on affronte l'esprit ancien de ce moine légendaire), mais il y a peu de détails.

Sources

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