Samouraï (Job)

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Dans la nation insulaire d'Hingashi, la rivalité des seigneurs a fait perdurer un conflit long et sanglant. Hingashi était dévorée par une guerre connue comme la plus sanglante de son histoire. Une lutte qui, pour la succession, a déclenché une guerre civile ravageant le pays. Ce conflit a duré 300 ans et même après qu'il ait été résolu. Des conflits d'intérêts entre clans hingashiens rivaux ont perdurés pendant plusieurs centaines d'années de plus.[1]

De nobles épéistes dont l'art a été forgé par la guerre ont fait leur apparition, les samouraïs. Maniant le katana, symbole de leur discipline, ils prirent part à la bataille au nom de leur seigneur. Cette guerre prit fin lorsque leur nation s'unifia sous une seule bannière par le clan Mitsurugi, et ces mêmes samouraïs ont choisi de porter leur arme en tant que protecteurs de leur patrie.

Une fois la paix instaurée, les samouraïs furent libres de ranger leurs lames ou de voyager. Certains se sont installés sur le continent d’Othard pour créer leurs propres écoles martiales.

Cependant, au fil des années, cette pratique a commencé peu à peu à s'estomper au profit de la paix. Le titre de samouraï s’est banalisé, laissant penser que ce statut honorifique durement gagné ne laissait finalement place qu’à un art martial vide de sens. Le temps et la paix sont capables d’affaiblir même les esprits les plus déterminés, et conduire les lames des sabres de samouraï à s'émousser.

Aujourd'hui, seule une poignée de ces hommes mérite encore l'honneur de ce nom, mais ils sont prêts à dégainer leur lame pour défendre leurs convictions.[2][3]

LE SAMOURAÏ

A l’origine, le terme "samouraï" fait référence à une position dans la société hingashienne : un combattant vassal du seigneur à qui il a prêté allégeance en échange de privilèges. Le mot en lui-même est dérivé de "saburau" qui veut dire "servir", mettant en évidence la nature fondamentale de leur statut.

Quiconque sort son épée pour des raisons futiles ou ne respecte pas le code des samouraïs ne peut jamais être considéré comme tel.

Leur style de combat a été fondé par des guerriers ayant pour arme un katana. En plus de concevoir des techniques en infusant de l’éther dans leur sabre (ce qu’on appelle "Kenki" dans les contrées orientales), les samouraïs maîtrisent l'état de méditation "Sen". Ce dernieri leur ouvre la voie de "l'Iaijutsu" ainsi que d'autres formes avancées du maniement du katana.

Avec l'aide du cristal d'âme d’un samouraï, il est possible pour quelqu'un d’assimiler les compétences des anciens détenteurs de ce cristal, mais les techniques de combat assimilés dedans ne lui permet pas d’aller très loin, ce sera au samouraï de développer son propre style de combat.[3][1]

Aujourd'hui, ces combattants aux katanas ont commencé à suivre une voie spirituelle où ils ne dégainent leur lame seulement pour éliminer tout mal, qui viendrait perturber la paix installée, aussi bien en Hingashi, qu’à travers le monde. Cela implique l'exécution de criminels dangereux ou de redoutables monstres, mais aussi la purification des péchés de ceux qui regrettent sincèrement leurs actes et qui souhaitent se repentir.

En confessant leurs péchés à un samouraï, les personnes concernées ne peuvent qu’être jugées par la lame de son katana et risquer de se faire trancher mortellement pour expier ses pêchés.

Si les personnes jugées ne sont pas tuées à la suite de la confession de leurs péchés, cela veut dire que le samurai purifie les péchés des repentis, leur donnant un nouveau départ.[3]

TECHNIQUES DU SAMURAI

Malédiction des vivants

Tous ceux qui vivent sont destinés à mourir. Le samouraï dessine la vie de son opposant par d'innombrables coups de lame et termine cette dernière par un coup unique infusé d'éther. Il rengaine ensuite son arme dans une représentation symbolique de rapidité de mouvement.[1]

Hissatsu : Kyuten

L'une des formidables techniques Hissatsu du samouraï, Kyuten est un mot qui exprime neuf directions, les huit points cardinaux rejoints par le centre. Cette technique est conçue pour abattre tous les ennemis environnants d'un seul coup.[1]

Tenka Goken

Une forme d'Iaijutsu où le samouraï façonne l'éther accumulé de son katana en lames fantômes et frappe comme s'il maniait les Tenka Goken, cinq épées légendaires,.[1]

Midare Setsugekka

On dit que lorsqu'on occupe les trois états de Sen, le fil de la vie de l’ennemi devient évident. Cet Iaijutsu sublime a été conçu pour couper ce fil.[1]

LE KENKI

Dans les terres de l'Extrême-Orient, le flux éthéré d'une personne est souvent appelé "ki". Le Kenki du samouraï est une maîtrise de ce flux éthéré, permettant aux épéistes d'accumuler le “ki” dans leurs lames et de libérer cette énergie à travers diverses techniques. Par exemple, l’ "Hissatsu" pourrait être interprété comme une forme martiale de magie.[1]

LE SEN

Un contrôle total de son état d’esprit est nécessaire pour entrer dans une transe de combat tout à fait particulière connue sous le nom de "Sen".

Ces états méditatifs connus sous le nom de “Getsu” “Ka” et “Setsu”, aident le samouraï à se maintenir calme et concentré même pendant les batailles les plus chaotiques. Cette clarté mentale et spirituelle les plonge dans une transe combative, leur permettant d'exécuter leurs techniques sans interruption. Les samouraïs n'atteignent une telle maîtrise méditative qu'à travers une discipline et un entraînement intenses. [1]

L’IAIJUTSU

Réaliser l'Iaijutsu correctement nécessite un contrôle total de son état d'esprit, ces techniques sont exécutées en accumulant de l'éther dans un katana rangé dans son fourreau, puis en libérant toute l'énergie au moment où la lame est dégainée. [1]

LE BUSHIDO

A ce jour, nous n’avons aucune mention du terme “Bushidô” dans l’histoire du samouraï de FFXIV. Mais il existe un certain code d’honneur chez les samouraïs :

“Makoto : D'après la philosophie de maître Musosai, c'est là que le bât blesse. Il disait toujours qu'un katana fait peser sur son porteur une lourde responsabilité en période de paix, celle de la faire régner et de la protéger.

Pour lui, le devoir d'un samouraï était de combattre la vilenie afin que notre passé tragique ne se répète jamais.

Makoto : Ugetsu n'est plus de ce monde, la menace qui planait sur Hingashi a disparu. Cependant, le katana ceint, nous continuerons de protéger la paix. Car c'est là la véritable voie du samouraï, la voie du guerrier.”

PNJ Makoto - Kugane[3]

PERSONNAGES IMPORTANTS

Musosai

Maître épéiste originaire de Hingashi, Musosai a voyagé jusqu'à Éorzea à la recherche d'un élève pour perpétuer les techniques de combat qu'il a passé une vie à perfectionner. À cette fin, Musosai a employé l'aide de Momozigo, un intermittent du spectacle ul’dien, pour organiser un tournoi dans le Colisée. Il a été révélé plus tard que Musosai était connu sous le nom de "Kogarashi", un noble samouraï qui rectifiait les torts à travers Hingashi. Il fut néanmoins contraint d'abandonner sa patrie suite aux méfaits perpétrés par Ugetsu, son ancien élève. Luttant contre la maladie et la vieillesse, Musosai était parti pour des terres étrangères à la recherche d'un digne successeur à son héritage.[1]

Ugetsu Tachikake

Talentueux épéiste et chef d'un groupe insurgé. Aux côtés de son maître, Musosai, le jeune Ugetsu a entrepris un pèlerinage pour affronter l'injustice à travers Hingashi, motivé par la corruption qu'il a observée au sein de sa patrie.

En estimant que ceux au pouvoir étaient devenus avides et complaisants après de longues années de paix, Ugetsu jura de renverser le bakufu dans le feu et le sang. Il rassembla un groupe de camarades partageant les mêmes idées et  commença à exécuter plusieurs hauts placés dans une série d'assassinats. Sa philosophie de couper le passé pour faire place au présent lui a valu peu d'alliés, et ses méthodes sont devenues de plus en plus extrêmes. Une confrontation avec le Sekiseigumi le força à tuer le capitaine Kongo. Mais Ugetsu a finalement trouvé la mort aux mains d'un autre élève de Musosai (le WoL). Ce dernier était aidé par Makoto, une samouraï du Sekiseigumi dont l’identité est en vérité sa propre sœur, Kagetsu[1]

EQUIPEMENTS

Armures

À une époque où une grande partie de Hingashi était en proie à des conflits, les samouraïs portaient des armures complètes pour se protéger. Une fois la nation unifiée et en paix, ils n'ont plus besoin d'une protection aussi robuste et préféraient alors généralement les tenues beaucoup moins encombrantes du haori sur hakama. Le haori était à l'origine une version simplifiée du jin-baori militaire et était porté par les samouraïs uniquement lors des occasions formelles.

Au fur et à mesure que ce vêtement a été adapté pour un public plus large, il a vu la réintroduction de plusieurs caractéristiques martiales qui avaient rendu le jin-baori si adapté au combat, en particulier, l’amélioration du flux d'éther.

Puisque les capacités d'un samouraï impliquent la manipulation des flux éthérés (l'Iaijutsu et le Hissatsu étant souvent classés comme des écoles de magie uniques), les tenues qui permettaient l'amélioration de la gestion de leur flux d'éthérique sont aussi vitales pour le samouraï que la protection qu'elles offrent. Un samouraï est beaucoup plus susceptible de rencontrer des attaques à courte portée et choisira donc généralement de porter du cuir ou une armure en plaques sous le haori[4].

Armes

Lorsque les premiers colons traversèrent la Mer de Rubis vers Hingashi, ils apportèrent avec eux les armes de leurs ancêtres, la plus importante étant l'épée longue traditionnelle yanxienne. Ces épées à double tranchant et à lame droite continuèrent à être utilisées dans la nation insulaire pendant des siècles, leur conception changeant peu par rapport à celles qui avaient fait le voyage original depuis Othard. Cependant, l'épée longue tomba bientôt en désuétude sur le continent et fut remplacée par les cimeterres courbes et tranchants, populaires parmi la cavalerie nagxienne. Ce changement finit par arriver à Hingashi, bien qu'un manque de véritable cavalerie sur les îles, ait réduit la nécessité d'une telle inflexion prononcée. Le résultat fut la courbure modeste observée dans les katana modernes.

Mais ce n'est que plus tard, à Kugane, qu'un forgeron a découvert une méthode de pliage de l'acier qui donna véritablement naissance au katana que nous connaissons aujourd'hui. Cette méthode de pliage a considérablement augmenté l'élasticité du cœur du katana au sein d’une armature presque indestructible. Cette technique de forge et les épées (gravées de dessins exotiques sur la lame produits par le pliage) qui en ont découlé ont été vénérées comme des œuvres d'art.Rendant chaque épée complètement unique grâce à la finesse et à la puissance de l'arme, les samouraïs les commandaient en grand nombre pour un usage personnel. Mais en les expérimentant, les samouraïs ont réalisé comment rendre ces armes encore plus efficaces.

Des fourreaux spéciaux ont été fabriqués pour former une paire unique avec la lame qui l’accompagne. Le fourreau agirait comme le réceptacle de l'éther d'un samouraï tandis que l'épée serait celle qui transporte cette puissance vers son adversaire. [5]

INFORMATIONS DIVERSES

Armure sans nom

Cet ensemble d'armure a été conçu pour les novices samouraïs. Le togi et le hakama sont tous deux tissés avec de la soie enchantée pour augmenter la sensibilité du porteur au flux d'éther, aidant efficacement les débutants à apprendre à reconnaître la sensation de Kenki s’accumulant dans la lame et le fourreau. Teint entièrement en noir, la couleur de la tenue atténue toute éclaboussure de sang, qu'il soit de l'ennemi ou du porteur lui-même, pour aider à prévenir la panique chez les inexpérimentés une fois l'adrénaline du combat retombée.[1]

Armure Myochin

Forgée dans le style haori et hakama par les armuriers du clan ancestral Myochin, cette armure est la tenue courante des samouraïs d'aujourd'hui. Bien qu'elle ressemble à un simple kimono décoratif, le vêtement est tissé de manière à favoriser le flux d'éther.[1]

Kiku-ichimonji

Kiku-ichimonji a été forgée par un légendaire forgeron d'épées hingashien, comme en témoigne la signature gravée, le caractère "ichi" ou "un". L'épée présente une pointe large et un motif élégant ondulant le long de la lame, tandis que l'ornementation serpentine du fourreau amplifie le flux éthéré du porteur lors de l'exécution de l'Iaijutsu.[1]

Katayama

Ce chef-d'œuvre a été forgé par la branche Katayama de l'école de forgerons Ichimonji. Bien que le Kiku-ichimonji, un katana forgé par leurs ancêtres, soit considéré comme supérieur en tranchant et en beauté, le Katayama (ou en entier, Katayama-ichi-monji) est toujours célébré pour son artisanat exquis. La lame a changé de main plusieurs fois, jusqu'à ce qu'un porteur l'emporte lors d'un pèlerinage guerrier vers l'ouest, où elle fut perdue pendant de longues années. Il a été découvert plus tard que, dans sa quête pour trouver des adversaires dignes, un samouraï trop confiant était entré là où personne ne devrait s'aventurer et a péri à l'issue d'une bataille épique.[1]

Haori Myochin  

La broderie dorée élégante ici contraste agréablement avec le vermillon du haori. Enchâssé dans un fourreau en bois simple à l'arrière se trouve un coutelas à utiliser si jamais le samouraï se retrouve à devoir se le planter par déshonneur au code des samouraïs. [4]

Tekko Myochin  

Le tekko en cuir est porté sur la main gauche, car c'est la main qui saisit le fourreau lors de l'exécution de l'Iaijutsu. Sur son revers se trouve un motif dessiné en poudre de mythril vernie, destiné à aider le samouraï à canaliser l'éther vers sa lame.[4]

Geta Myochin

Les geta sont un exemple de chaussures traditionnelles de l'Extrême-Orient. Chaque sandale consiste seulement en un bloc de bois avec trois "yeux" à travers lesquels passe une corde, mais elle tient bien au pied avec la lanière placée entre les orteils.[4]

SOURCES

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 et 1,14 ENCYCLOPEDIA EORZEA II - The Samurai (P. 184-185)
  2. ENCYCLOPEDIA EORZEA II - Hingashi (P. 78-79)
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Quêtes de job - Les Samurais
  4. 4,0 4,1 4,2 et 4,3 ENCYCLOPEDIA EORZEA II - La Panoplie du Samurai (P. 228)
  5. ENCYCLOPEDIA EORZEA II - Le Katana (P. 200- P. 201)