Ninjas (Job)

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Au sein des terres d’Hingashi, un archipel situé au-delà des mers orientales du continent d’Othard, on a vu naître une diversité d’arts martiaux et parmis eux est apparu l’art mystique des shinobis. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le ninjutsu – ensemble des techniques spécifiques aux ninjas – ne découle pas d’une source unique. Il est plutôt le fruit de siècles de luttes sanglantes où différentes factions, petites et grandes, ont développé et perfectionné leurs propres techniques sur le champ de bataille.

Les origines des clans de ninjas sont souvent plus faciles à retracer que celles du ninjutsu lui-même. Dans les régions montagneuses, où les conditions étaient rudes et l’agriculture difficile, les habitants se sont tournés vers la maîtrise des arts martiaux pour survivre. Les familles formaient des générations entières à la pratique du ninjutsu, et certains clans se sont fait connaître pour leur expertise dans ces techniques de combat furtives.[1] Le clan Kagekakushi a fait partie de l’un des premiers groupes ninja à se faire reconnaître pour avoir construit les bases fondatrices de leur discipline.[2]

Le mystère entourant ce clan repose sur la figure légendaire de Hanzo, son fondateur et son parchemin contenant une technique d'invocation d’une puissance redoutable, destinée à défendre son village. Conscient de son potentiel destructeur, il refusa qu’elle soit utilisée à des fins agressives et décida de ne la transmettre qu’à un élève jugé digne de confiance.

Cet élève fut Sasuke, un ninja prometteur formé directement par Hanzo, premier du nom. En héritant du parchemin contenant les secrets de cette technique, il reçut également une mission de son maître Hanzo après sa formation de ninja : renverser le roi Seien, un ancien dirigeant domien afin de mettre le frère de cette ancien roi : Shoen, au pouvoir pour en finir face à la tyrannie de cet ancien roi.

Il traversa donc les mers pour rejoindre Othard, où le ninjutsu s'était exporté, au-delà des frontières hingashiennes. Sasuke joua un rôle décisif dans la rébellion contre l’Empire. Ses exploits le consacrèrent comme une légende, et il fonda son propre clan pour perpétuer l’art du ninjutsu.

Cependant, conscient du danger que représentait la technique d'invocation, Sasuke interdit son usage. Il divisa le parchemin en deux parties : l’une fut confiée à Doma, et l’autre dissimulée dans son village natal. Cette décision, bien qu’animée par des intentions nobles, provoqua des tensions au sein de la communauté ninja. Certains membres du clan Kagekakushi perçurent Sasuke comme un traître. Ces divisions, ajoutées aux guerres intestines entre les seigneurs de guerre hingashiens, à cette époque, conduisirent à la quasi-destruction du clan au fil des siècles.

Le seul survivant notable des Kagekakushi fut Hanzo, le douzième du nom. Marqué par le massacre de son village, il nourrit un désir inextinguible de vengeance contre ceux qui ont annihilé son peuple.[3]

3 siècles plus tard, après la fondation du propre village de ninja de Sasuke, l'invasion garlemaldaise a été lancé sur Doma.

Dans ce contexte troublé, d’autres événements se sont aussi succédé à celle du clan Kagekakushi et les autres clan ninja. En effet, un ninja nommé Oboro a vécu une terrible trahison à travers les actes perpétrés par Karasu, un ancien partenaire du même clan, qui a vendu des informations cruciales aux Impériaux, facilita la chute de Doma aux mains de Garlemald. Devenant chef des services secrets impériaux, Karasu est désormais la cible d’Oboro, chargé de le traquer et de rétablir l’honneur de son clan.[4]

En continuant sans relâcher sa traque, Oboro a la rencontre de Gekkai, capitaine des “ombres magitek”, une unité d’élite de l’Empire. Il était également l’ancien mentor de Karasu et d’Oboro. Gekkai justifie sa trahison par un pragmatisme froid : en se rangeant du côté des vainqueurs, il prétend protéger son propre village, quitte à sacrifier les plus faibles, contrairement à ses anciens élèves, qui se battent pour leur patrie.[5]

Malgré ces trahisons et ces luttes internes, Oboro reste fidèle aux alliances historiques entre les ninjas et les habitants de Doma. Inspiré par l’héritage de ses ancêtres, il comprend qu’il doit désormais tracer sa propre voie pour devenir un ninja accompli, tout en restant fidèle à ses idéaux et à ses racines.[6]

LES NINJAS

Origine et transmission du savoir

La transmission des techniques de ninjutsu n’est jamais dévoilée au grand public et ces dernières sont soigneusement partagées de maître à élève, dans des villages cachés, loin des regards extérieurs. Ces sanctuaires secrets sont souvent situés dans des contrées reculées et protégées, ce qui ajoute au mystère et au prestige entourant les ninjas.

Toutefois, dans des circonstances particulières, telles qu'une menace commune, les ninjas peuvent être amenés à partager leurs connaissances avec de nouveaux alliés. Où ils proposent de transmettre leur savoir et ses techniques à un nouvel élève, après que le cristal d’âme réagit, révélant les qualités requises pour devenir un ninja.[7]

Le cristal d’âme

Le cristal d’âme joue un rôle important dans l’entraînement des ninjas. Il est le réceptacle du savoir des anciens ninjas, conférant ainsi un lien entre son porteur et ses prédécesseurs. Ce cristal est également un outil de discernement : seul celui qui possède un cœur sincère et droit est jugé digne de porter ce cristal et de progresser sur la voie du ninjutsu.[4]

La philosophie du cœur et des lames

Le ninjutsu ne repose pas uniquement sur la technique, mais sur une discipline intérieure et une maîtrise de soi qui permettent de concentrer son esprit et de se connecter à une énergie plus vaste. C’est un art qui demande un alignement entre l’esprit et le corps pour être efficace en combat. Un ninja doit focaliser son esprit et libérer son âme de toute distraction pour parvenir à un état de quiétude propice à la pratique.[8]

L'épreuve de la cascade

L'épreuve de la cascade représente un rite de passage dans l’entraînement d’un ninja. Elle consiste à purifier son esprit en méditant sous une chute d’eau, une épreuve qui symbolise le lien intime entre les ninjas et la nature qui les entoure. Cette épreuve vise à libérer l'esprit des pensées néfastes, permettant aux apprentis de maîtriser une variété de mudrâs, des signes rituels essentiels au ninjutsu. Seuls les plus dignes parviennent à surmonter cette épreuve et à accéder à des techniques plus avancées.[9]

La loyauté et la mission du ninja

Un ninja est avant tout un serviteur, dévoué à un maître ou à une cause. C’est en se consacrant totalement à cette mission que le ninja peut fortifier son esprit et aiguiser ses compétences. Un ninja accomplit toujours sa mission, même si cela doit lui coûter la vie, car l’échec ternit irrémédiablement sa réputation et celle de son clan.[10]

Il est question également de la relation entre le dévouement absolu à une mission et la flexibilité que peuvent avoir des combattants venant d’autres cultures, comme Éorzéa.[10]

La différence culturelle entre les shinobi de Doma, pour qui l’obéissance à un maître est essentielle, et d'autres combattants qui peuvent se sentir plus libres dans leurs engagements. Cela démontre une certaine ouverture d’esprit de la part des ninja, qui reconnaît que la voie du ninja n’est pas figée, et que les expériences et enseignements extérieurs peuvent enrichir leur pratique.[11]

L’éthique des ninjas

Un autre aspect crucial de la vie d'un ninja est son code de conduite. Les ninjas doivent toujours se comporter de manière éthique, en refusant d'utiliser leurs lames pour des intérêts personnels. Les ninjas sont les protecteurs des autres, et leur art ne doit jamais servir à des fins égoïstes ou vengeresses. C'est ce code de conduite qui distingue les véritables ninjas des mercenaires ou assassins ordinaires.[10]

Enfin, la tactique du combat indirect est un pilier fondamental dans l’art du ninjutsu. Contrairement à d'autres guerriers qui privilégient l’affrontement frontal, les ninjas préfèrent des moyens détournés. La réussite de la mission est plus importante que la gloire personnelle, et éviter le combat direct est souvent le meilleur moyen de protéger ses alliés et d’accomplir ses objectifs. Cette flexibilité tactique démontre l’intelligence stratégique des ninjas, qui adaptent leurs actions en fonction de la situation et de leurs priorités.[12]

TECHNIQUES DU NINJA

Chimatsuri

En puisant dans l’éther imprégnant le champ de bataille, ce mudra complexe fait apparaître une multitude de lames autour du ninja. Les lames s’élancent dans les airs à la fin de la technique et foncent pour transpercer l’ennemi dans une rafale aveuglante et sanglante.[1]

Rêve dans un Rêve

Cette technique permet au shinobi d’assaillir l’ennemi avec trois frappes en succession rapide. Rêve dans un Rêve est l’expression parfaite de l’art de la lame des surineurs, combiné au mouvement rapide du Shukuchi d’un ninja.[1]

Kuchiyose

Selon les définitions étendues des arts magiques, le mudra d'invocation peut être décrit comme une fusion de téléportation et de magie d’invocation : une créature, renforcée par l’éther, est asservie puis transportée de force depuis son domaine vers l'emplacement du shinobi. Bien que ces techniques ne soient pas accessibles à tous les ninjas, une erreur de mudra peut entraîner la conjuration d’une mystérieuse créature semblable à un lapin d’une dimension inconnue.[1]

Shukuchi

Cette technique permet de se déplacer furtivement d’un point visible à un autre. Toutefois, elle peut échouer si le dénivelé ou la distance sont trop importants.[13][1]

Bunshin

Avec cette technique, le ninja peut instantanément se dupliquer.[14]

Kassatsu

Elle permet de contrôler les flux d’éther parcourant tout le corps, ouvrant la voie à l’exécution de ninjutsu plus puissants.[14]

L’art de feindre la mort

Le ninjutsu ne se limite pas à des attaques physiques ou des invocations. Il existe un autre aspect essentiel de cet art : la dissimulation. En simulant sa propre mort, le ninja fait usage d'une technique ancestrale du ninjutsu traditionnel, soulignant que l'art ninja est aussi celui de la tromperie et de la survie. “Feindre la mort” permet au ninja de se soustraire à une situation dangereuse ou de tromper ses ennemis, une compétence cruciale pour un ninja dont la mission est d’agir dans l’ombre.[5]

MUDRA

Les mudras, gestes rituels de la main, occupent une place centrale dans la pratique du ninjutsu. Ils permettent à ces derniers de maîtriser et de manipuler des techniques élémentaires en utilisant l'éther. Les mudras sont considérés comme des composants simplifiés d’incantations plus complexes et permettent, par leur enchaînement, de déclencher de puissants sorts, appelés ninjutsus.[1]

L'origine des mudras et leur fonction dans le ninjutsu

Les mudras sont des gestes codifiés, chacun étant associé à l'un des trois éléments principaux de l'univers et lorsqu’ils sont combinés de manière appropriée, ils donnent naissance à des sorts impressionnants et variés. Ces gestes, bien que simples en apparence, nécessitent une certaine concentration mentale  et une maîtrise profonde de l’éther.

La manipulation des mudras est un processus subtil qui nécessite un contrôle total sur son propre esprit et une connexion harmonieuse avec l’environnement. Cela reflète une philosophie duale au cœur du ninjutsu : le ninja doit non seulement comprendre les forces de la nature qui l’entourent, mais aussi les forces à l’intérieur de son propre corps. Ainsi, chaque mudra incarne une symbiose entre l’homme et les éléments naturels.[1]

Les trois principaux mudras : Ten, Chi, et Jin

Les trois mudras fondamentaux du ninjutsu sont Ten (le ciel), Chi (la terre), et Jin (l’humain). Chacun d’entre eux est un vecteur de canalisation pour une énergie élémentaire spécifique, et ensemble, ils permettent aux ninjas de maîtriser une large gamme de techniques arcaniques.

  1. Ten (le ciel) :
    • Le mudra Ten est lié à l’éther du ciel, ou de l’air. Ce signe permet au ninja de canaliser l’énergie contenue dans l’atmosphère environnante. C’est l’un des éléments les plus accessibles pour les nouveaux pratiquants.[4]

Le premier sort associé à Ten est le Fûma Shuriken, une arme magique en forme de shuriken (étoile de lancer) qui file comme le vent vers sa cible, illustrant ainsi la relation entre ce mudra et l’énergie de l’air.[8]

  1. Chi (la terre) :
    • Le mudra Chi est associé à l’éther de la terre. En utilisant ce signe, le ninja est capable de canaliser l’énergie stable et puissante provenant du sol. Ce mudra représente la force brute et la stabilité, contrastant avec la légèreté et la mobilité de Ten.[15]

L’utilisation de Chi permet d’invoquer des techniques plus solides et résistantes, souvent employées pour des attaques ou des défenses basées sur la terre. Oboro souligne l’importance de maîtriser ce mudra afin d’accroître les capacités de combat du ninja en manipulant les forces telluriques.[15]

  1. Jin (l’humain) :
    • Le mudra Jin représente l’humain, et plus particulièrement l’éther contenu dans le corps même du ninja. Ce signe de main permet au pratiquant de canaliser sa propre énergie intérieure pour accomplir des ninjutsus.[16]

Ce mudra est peut-être le plus complexe à maîtriser, car il nécessite non seulement une compréhension de son propre corps et de son esprit, mais aussi un équilibre parfait entre le contrôle interne et la manipulation de l’aether externe. En utilisant Jin, le ninja s’ancre dans son essence et devient un catalyseur d’énergie pure.[16]

La combinaison des mudras

Les séquences de mudras déterminent le type de ninjutsu qui sera activé. L'ordre dans lequel les signes sont exécutés influence directement la nature du sort, offrant ainsi au ninja une multitude d'options stratégiques en combat.

Une mauvaise combinaison ou une hésitation peut entraîner l’échec du sort ou produire un résultat inattendu. Ainsi, l’apprentissage du ninjutsu repose en grande partie sur l’entraînement intensif et la répétition de ces gestes, afin de permettre au ninja de les exécuter instinctivement en situation de combat.[8]

La maîtrise des mudras : une progression spirituelle

L'enseignement des mudras suit une progression méthodique, commençant par des gestes simples, comme Ten, pour ensuite intégrer des signes plus complexes tels que Chi et Jin. Cette progression reflète non seulement l’acquisition de compétences techniques, mais aussi une évolution spirituelle. Le ninja doit continuellement affiner son esprit, en éliminant les pensées parasites et en cultivant une sérénité intérieure, pour pouvoir accéder aux niveaux supérieurs du ninjutsu.[8]

NINJUTSU

Origines et fondements du ninjutsu

Historiquement, le ninjutsu a été créé par les peuples de l’Orient pour résister aux tyrannies de leur époque.[2] Au fil du temps, cette discipline a été perfectionnée, raffinée, et transmise à travers les générations, devenant l’apanage des ninja, des guerriers discrets et redoutables. Ces techniques secrètes ont permis aux ninjas de survivre et de protéger leur peuple durant les périodes de troubles, et leur efficacité s’est grandement accrue grâce à l’exploitation de l’éther qui circule dans la nature.[4]

Le ninjutsu puise dans l’éther présent dans trois grandes sphères de l’existence : le ciel, la terre et les êtres vivants. En combinant habilement ces différentes formes d’énergie via les mudras, les ninjas peuvent manipuler les éléments pour produire des effets arcaniques impressionnants : des attaques de foudre, de feu, de glace, de vent, de terre ou d’eau, selon la manière dont les mudras sont exécutés.

Les techniques élémentaires du ninjutsu

Le ninjutsu se compose de nombreuses techniques, chacune associée à un élément naturel et nécessitant l'exécution précise de mudras spécifiques. Chacune ayant une utilité stratégique dans le combat. Ces techniques illustrent non seulement la diversité du ninjutsu, mais aussi l'importance de la combinaison des mudras pour générer les sorts désirés.

  1. Fûma Shuriken :
    • C'est la première technique que les apprentis ninjas apprennent. Elle se déclenche avec un seul mudra : Ten, qui permet de canaliser l’énergie de l’air. Fûma Shuriken est une attaque rapide qui utilise un shuriken imprégnée éthérée, incarnant la vitesse et l’agilité du vent. Les shuriken des shinobis sont forgées dans un métal dont le processus de fusion est connu uniquement par le clan.[1][9]
  2. Raiton :
    • La technique de la foudre, Raiton, nécessite l’utilisation de deux mudras : Ten (ciel) et Chi (terre). Cette combinaison symbolise l’interconnexion entre le ciel et la terre, à l’image de la foudre qui relie brièvement ces deux éléments. Raiton est une attaque rapide et puissante qui illustre la force destructrice de la foudre.[9]
  3. Katon :
    • Katon est une technique basée sur le feu. Pour la réaliser, le ninja doit exécuter les mudras Chi (terre) et Ten (ciel), une séquence qui évoque les flammes jaillissant de la terre pour s'élever vers le ciel. Katon est une attaque enflammée qui inflige des dégâts considérables, représentant la puissance dévastatrice du feu. Seuls les shinobis ayant maîtrisé les techniques à deux mudras comme Katon peuvent obtenir le rang de “chuunin”, ou "ninja moyen".[9][1]
  4. Hyôton :
    • Cette technique de glace, Hyôton, paralyse les ennemis en utilisant l’éther contenu dans le corps humain. Elle se déclenche en combinant Ten ou Chi avec Jin, le mudra de l’humain, ce qui permet de canaliser l'énergie interne du ninja pour générer une attaque glaciale.[17]
  5. Fûton :
    • Fûton est une technique basée sur le vent, nécessitant l’exécution de plusieurs mudras. Les séquences JinChiTen ou ChiJinTen, permettent de concentrer deux types d’énergies pour libérer une puissante tornade. Cette technique donne aux attaques la rapidité et la légèreté du vent.[17]
  6. Doton :
    • Cette technique basée sur l’élément terre, Doton, est une attaque massive qui ralentit les ennemis. Elle s’active en utilisant les mudras TenJinChi ou JinTenChi. Doton représente la force implacable et l’immobilité de la terre, idéale pour contrôler les mouvements des adversaires sur le champ de bataille.[17]
  7. Suiton :
    • La technique de l’eau, Suiton, se déclenche avec les séquences TenChiJin ou ChiTenJin. Elle symbolise l’écoulement fluide et puissant des eaux. Lorsqu'elle est utilisée, cette technique déchaîne une vague dévastatrice, infligeant de lourds dégâts aux ennemis.[17]

Les limitations et la gestion de l’éther

L'un des aspects cruciaux du ninjutsu est la gestion de l’éther. Chaque technique consomme instantanément toute l’énergie accumulée dans le corps du ninja, obligeant ce dernier à attendre un court moment avant que l’éther ne se régénère. Cette limitation ajoute une dimension tactique importante au ninjutsu, forçant les ninjas à bien planifier leurs actions et à utiliser leurs techniques au moment le plus opportun.[4]

Le ninjutsu d’invocation

Une autre facette du ninjutsu est l'invocation, une technique permettant de faire appel à des créatures. Cette pratique, bien plus avancée, semble impliquée dans des rituels complexes où des cercles ésotériques sont utilisés pour canaliser les énergies nécessaires à l’invocation.[17]

PARCHEMIN DE NINJUTSU INTERDIT

Ce document ancien renferme un secret dangereux et puissant : une technique d'invocation redoutable, transmise de génération en génération parmi les anciens du village ninja auquel appartient Oboro. Cette technique, qui permet d'invoquer des créatures d’une puissance extraordinaire, est aussi périlleuse pour celui qui l'utilise, tant ses effets peuvent être destructeurs.

Son histoire remonte à une époque lointaine, où les anciens ninjas de ce village ont décidé de confier ce précieux talisman au seigneur de Doma. Ce geste symbolique visait à protéger le territoire en cas de grand danger, car la puissance de l’invocation aurait été capable de repousser des ennemis redoutables. Pourtant, au fil des années, le parchemin a pris une tournure inattendue : lors de l'invasion de Doma par l'Empire, il fut saisi par les forces impériales. Cependant, l’importance de cet artefact fut sous-estimée par les envahisseurs, qui le laissèrent pourrir dans un entrepôt pendant vingt-cinq ans, inconscients de sa valeur.

Cette séparation du parchemin en deux parties distinctes fait écho à la peur constante de voir ce pouvoir immense tomber entre de mauvaises mains. Ce mécanisme de protection fut mis en place dès le départ pour éviter que quiconque, même les détenteurs du parchemin, ne puisse utiliser l'invocation à des fins destructrices sans disposer de toutes les informations nécessaires.

Ce parchemin n’est pas simplement un artefact historique ou un héritage culturel. Il symbolise un pouvoir ancien, capable de modifier l’équilibre des forces en présence, mais aussi un fardeau pour ceux qui le possèdent, tant il exige de la sagesse et du discernement. Ce secret, caché dans les montagnes et transmis de génération en génération, représente une dualité entre la protection et la destruction, entre l'honneur et la peur de ses propres capacités.[2][18][1]

PERSONNAGES IMPORTANTS

Oboro Torioi

Originaire du village des ninjas dans les contrées sauvages de Doma, Oboro était un jeune homme au caractère solennel, dont l'aptitude naturelle et la détermination inébranlable lui ont permis d'accéder au rang de jônin, ou “ninja supérieur,” à un âge exceptionnellement jeune. Bien que talentueux et agile, excédant dans l'art oriental du pliage de papier, Oboro s'en remet souvent aux autres pour les tâches quotidiennes, ce qui peut le faire paraître maladroit. Lorsque l'Empire de Garlemald a envahi Doma, il a participé aux efforts de défense, infligeant des pertes significatives aux envahisseurs avant d’être finalement contraint à la retraite. Apprenant ensuite que le traître Karasu avait rejoint les forces impériales et s’était rendu en Éorzéa, Oboro s'est porté volontaire pour une mission visant à traquer le shinobi renégat.[1]

Karasu Redbeak

Shinobi de rang jônin formé aux côtés d'Oboro dans l'art du ninjutsu, Karasu se distingue par son attitude désinvolte et théâtrale, contrastant avec le sérieux d'Oboro. Ses pitreries irritaient souvent ses professeurs, mais sa maîtrise calme et implacable en mission ne laissait personne indifférent. Après la chute de Doma, Karasu fut banni pour trahison envers son clan. Il rejoignit ensuite le maître ninja Gekkai dans un plan pour créer une organisation de shinobis impériaux, avant de se retirer discrètement de cette alliance grâce aux actions de son ami d'enfance. Désormais libre comme le corbeau qui lui sert de totem, Karasu vit en Éorzéa, suivant ses caprices et restant fidèle à sa nature excentrique.[1]

Hanzo

Hanzo, un Hyur âgé de seulement trente ans, était destiné à perpétuer les traditions du clan Kagekakushi, un célèbre clan déchu suite à ses exploits pendant l’Âge du Sang. Reconnu très jeune pour son talent en ninjutsu, il fut surnommé Hanzo le Douzième, assumant le rôle traditionnel de chef du clan. Cherchant à se venger du chef de guerre ayant détruit son village natal, il créa un plan audacieux pour récupérer les deux parchemins d’invocation interdits , transmis depuis des générations dans la famille de Sasuke. Bien qu'il ait presque réussi son plan, Hanzo fut trahi par son compagnon Karasu, un descendant de Sasuke et un aventurier, et mourut déshonoré sur le champ de bataille.[19]

EQUIPEMENTS

Armures

Les ninjas, issus des clans de paysans montagnards, portaient à l’origine des kimonos courts en coton et des hakama semblables à des pantalons, adaptés aux travaux extérieurs. Au début, leurs armures se limitaient à une simple cuirasse portée sous leurs vêtements de travail. Pendant l’Âge du Sang, alors qu’ils participaient aux batailles, ils adoptèrent la cotte de mailles en vogue chez les samouraïs. C'est également à cette époque que furent introduits certains accessoires caractéristiques : bandes de jambes pour une meilleure mobilité, masques pour dissimuler leur identité, et kote pour protéger les mains. Avec l’expansion de l’art du ninjutsu sur le continent d’Othard, les ninjas commencèrent aussi à intégrer l’armure domienne à leur équipement.[20]

Armes

INFORMATIONS DIVERSES

Tenue de Ninja

Tissée dans le village du clan ninja des régions sauvages de Doma, cette tenue traditionnelle de shinobi est conçue pour le combat et l'infiltration. La capuche dissimule les traits du visage, permettant au ninja de préserver son identité même en plein jour.[20]

Yoshimitsu

Ces dagues jumelles portent le nom du légendaire forgeron de lames de l’Extrême-Orient qui les a créées. Yoshimitsu, un maître réputé de la courte lame, voyait ses œuvres comme des reliques inestimables, chéries par les plus grandes maisons et héros.[20]

Tenue d'Iga

Fabriquée dans le village des ninjas Iga, cette tenue reflète leur strict protocole de la réussite de leurs missions, même en cas de conflit familial. Le casque orné de cornes confère au shinobi une apparence sévère, et les pointes en forme de lame sur les avant-bras et genoux permettent d’effectuer des attaques mortelles en utilisant uniquement l’armure.[20]

Yukimitsu

Cette paire de dagues, créée par le forgeron Yukimitsu, a été transmise à travers les âges, chérie par plusieurs dirigeants et guerriers renommés. Le dernier possesseur connu était un fidèle serviteur d’un infâme seigneur de guerre, qui avait juré de protéger son maître avec ces lames. Le destin les frappa cependant, car ils furent tous deux victimes d’une embuscade traîtresse peu de temps après. Disparues des annales, les dagues réapparurent il y a quelques années chez un marchand d’antiquités.[20]

Kusari-katabira Kagegakure

La cotte de mailles est l'armure privilégiée des ninjas, offrant une protection contre les coupures et les morsures sans compromettre la mobilité. Forgée à partir de maillons en fil trempé, puis recouverte de laque, elle est durable et résistante à la rouille.[20]

Kyahan kagegakure

La plupart des shinobis portent des kyahan jusqu'aux genoux pour maintenir leur hakama en place et éviter que les pantalons ne s'accrochent aux obstacles. Les semelles en tissu sont enduites de résine pour garantir des déplacements silencieux.[20]

Sômen kagegakure

Ce masque traditionnel, hérité de génération en génération dans le clan Kagekakushi, couvre le front, les joues et la mâchoire d’une bordure métallique solide. Le tissu respirant dissimule la bouche et le nez, offrant une protection contre les fumées toxiques.[20]

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 et 1,11 Encyclopédia Éorzéa I - Ninja (p. 228 - 229)
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  3. Quêtes de jobs - Ninja - Lvl 68 - L'histoire secrète de Sasuke
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 et 4,4 Quêtes de jobs - Ninja - Lvl 30 - Les visiteurs de l'ombre
  5. 5,0 et 5,1 Quêtes de jobs - Ninja - Lvl 50 - Écouter son coeur
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  8. 8,0 8,1 8,2 et 8,3 Quêtes de jobs - Ninja - Lvl 30 - Le coeur et les lames
  9. 9,0 9,1 9,2 et 9,3 Quêtes de job - Ninja - Lvl 35 - L’épreuve de la cascade
  10. 10,0 10,1 et 10,2 Quêtes de jobs - Ninja - Lvl 52 - Une princesse forte tête
  11. Quêtes de jobs - Ninja - Lvl 56 - Une promesse, une mission
  12. Quêtes de jobs - Ninja - Lvl 58 - Sieste en forêt
  13. Quêtes de jobs - Ninja - Lvl 40 - Sur les traces de Karasu
  14. 14,0 et 14,1 Quêtes de jobs - Ninja - Lvl 50 - Écouter son coeur
  15. 15,0 et 15,1 Quêtes de jobs - Ninja - Lvl 35 - Il ne suffira pas d’un signe
  16. 16,0 et 16,1 Quêtes de jobs - Ninja - Lvl 45 - Tenue de ninja exigée
  17. 17,0 17,1 17,2 17,3 et 17,4 Quêtes de jobs - Ninja - Lvl 45 - A coeur ouvert
  18. Quêtes de jobs - Ninja - Lvl 63 - Une deux trois, nous irons au bain
  19. ENCYCLOPEDIA EORZEA II - DISCIPLES OF WAR AND MAGIC : FRIENDS AND FOES
  20. 20,0 20,1 20,2 20,3 20,4 20,5 20,6 et 20,7 Encyclopédia Éorzéa II - A Ninja’s Panoply (p.227)