Elezen: Sylvestre et Crépusculaire (race)
Ces nomades, anciens maîtres des plaines éorzéennes, ont une silhouette longiligne adaptée à la vie dans les étendues sauvages, et une espérance de vie plus longue que celle des Hyurois (d'une ou deux décennies). Peuple fier de ses origines, les Elezens ont mal accepté l’installation de ces derniers sur leurs terres et les ont longtemps combattus. Les deux races ont cependant appris à vivre ensemble au fil du temps[1].
L'attitude altière des Élézens témoigne d'une noblesse d'un autre temps, où ils occupaient encore la position dominante. Jadis engagés dans une lutte sans merci face à l'envahisseur hyur, ils mènent aujourd'hui une coexistence prospère avec eux.[2]
1. Histoire[3]
D’après leurs propres histoires, les Elezen sont les habitants d’origine d’Eorzea. Ils auraient fait du continent leur foyer depuis la première ère astrale. C’est aujourd’hui une de leurs plus grandes fiertés.
A l’époque, ils vivaient une vie tranquille dans de vastes plaines fertiles, mais ils ont fini par être forcés de se déplacer en bordures de leurs terres car les Hyurs se sont imposés en grand nombre sur le continent.
Les Elézens ont mené des conflits sanglants avec les Hyurs envahisseurs à de nombreuses reprises. Avec le temps, les deux peuples finirent par trouver un accord et ils vivent en harmonie depuis ce jour. [3]
2. Ethnies[3]
Les deux principales ethnies sont les Sylvestres, résidents de la sylve et les Crépusculaires.
Les Sylvestres ont historiquement coopéré avec les Hyurs pour former la nation de Gridania. Les crépusculaires, quant à eux, ont évité tout contact avec les autres races pour poursuivre leur vie dans les profondeurs des galeries Eorzeennes. Les Sylvestres et les Crépusculaires se considèrent mutuellement comme les traitres de la race Elézenne et des tensions entre les deux ethnies persistent encore le jour aujourd’hui [3]
3. Culture
Appréciant particulièrement la discipline et l’ordre et avec un penchant naturel pour l’organisation et la collaboration pour l’effort, les Elezens ont apporté de grandes contributions à la construction des cités-états d’Ishgard et de Gridania. Le fait que ces cités soient encore debout aujourd’hui est un témoignage du talent remarquable des Elezens pour la gouvernance. Cependant, leur souci de l’histoire et la tradition, leur tendance à vouloir revivre les gloires du passé ainsi que leurs discours prétentieux peuvent parfois les éloigner des autres races. [3]
4. Langue
Bien que les Elezens aient adopté la langue commune pour faciliter les communications avec leurs alliés Hyurs, l’ancienne langue élézenne est loin d’être morte. Bien au contraire, de nombreux mots de cette vieille langue sont utilisés aujourd’hui dans le langage courant, se faisant ainsi une place dans le vocabulaire de tous les jours des autres races.[3]
5. Tenue vestimentaire
Les Elézens ont tendance à privilégier les vêtements coupés nets qui mettent en valeur leur physique svelte. Même leurs tenues d’aventuriers ont un air sophistiqué allant jusqu'à comporter des parties ornés de travaux d'orfèvres d’exception. Mais la sensibilité esthétique des Elézens ne se limite pas à l’habillement et peut être observée à travers leurs nombreuses contributions dans divers domaines artistiques. [3]
6. Les Sylvestres
Les ancêtres des Sylvestres ont été forcés de quitter leurs terres natales lorsque les Hyurs sont arrivés.Ils ont alors dû migrer en partie dans le Coerthas où ils ont établis la nation d’Ishgard,ainsi que dans Sombrelinceul où ils ont fondé Gelmorra (L’ancienne cité troglodyte précédant Gridania). Alors qu’aujourd’hui le terme Sylvestre désigne principalement les Elezens installés dans la forêt, les Elezens d’Ishgard partagent en fait les mêmes origines. C’est pourquoi Gridania et Ishgard ont toujours eu des relations proches et se sont entraidé lorsque c’était nécessaire. [4]
Ce peuple aime l’ordre et le respect des règles, et c’est aujourd’hui pourquoi les autres races ont tendance à considérer les sylvestres comme des donneurs de leçons prétentieux.[1]
6.1 Répartition
Sombrelinceul et le Coerthas[4]
6.2 Attributs Physiques
Les Elezen Sylvestres sont dotés de longs membres. Les hommes et les femmes atteignent souvent des tailles de plus de 80 et 77 ilms de haut respectivement (entre 203cm et 195cm). Avec une longévité d’une ou deux décennies de plus que leurs congénères des autres races, leur maturité physique est quelque peu décalée. Il n’est pas rare que les enfants Sylvestres soient en retard par rapport à leurs amis Hyur pour finalement les dépasser autour de l'âge de vingt ans.
Grâce à leurs grandes oreilles, ils possèdent une ouïe plus fine que celle des autres races. Les Sylvestres ont également tendance à avoir une affinité naturelle pour la magie, de grands mages issus de cette ethnie sont d’ailleurs apparus au cours de l’histoire. [4]
6.3 Convention de nommage[5]
Les Élézens sylvestres comme les crépusculaires sont fiers de leur ethnie et de leur race. Leurs noms et prénoms ont peu changé depuis qu'ils ont quitté les territoires du nord pour s'installer en Éorzéa, lorsqu’ils étaient une seule et même ethnie. Avec le temps et suite aux querelles entre les deux tribus, les noms de famille jadis communs sont désormais utilisés seulement par l'un ou par l'autre groupe. Ainsi, même si les structures et graphies des noms sont très similaires et suivent les mêmes règles phonétiques et orthographiques, un Sylvestre ne portera jamais exactement le même nom qu'un Crépusculaire.
La prononciation des noms élézens est proche du français, avec des voyelles nasales, des consonnes muettes (H en début de mot, certains E finaux...), etc. L'écriture obéit généralement aussi aux mêmes règles.
Les noms des hommes et des femmes possèdent généralement les caractéristiques suivantes :[5]
Femmes[5]
Les noms de femmes finissent souvent par "-ne", "-ette" ou "-elle", ou "-ie". Ils sont souvent plus courts que les noms des hommes.
Quelques exemples de noms féminins :
- Tivionne
- Elviane
- Jainelette
- Saulette
- Etoinelle
- Pimelle
- Jannie
- Ceaulie
Hommes[5]
Les noms des hommes sont plus longs et plus imposants ; ils comportent davantage de lettres muettes que les noms féminins, et ressemblent généralement plus à des noms de famille qu'à des prénoms. Ils peuvent par exemple se finir par un t muet comme dans les terminaisons "-mont" ou "-geant", ou par un "x" (comme "-oix" ou "-aux").
Quelques exemples de noms masculins :
- Raitmeaux (prononcé "rèmo")
- Mourechaux
- Nogeloix
- Padilloux
- Vairemont
- Carrilaut
- Aurifort
- Bertennant
On remarque également que certains noms élézens ressemblent énormément, par leur graphie, à des noms hyurs : Louis/Louisoix, Eugene/Eugenaire, Arthur/Arthurioux, Gwen/Gwenolie, Hilda/Hildie...
Nombre d'historiens éorzéens pensent que ces similarités sont la preuve d'une seule et même origine pour les deux races ; les historiens hyurois les plus hardis vont même jusqu'à affirmer que les Élézens sont en réalité une race bâtarde dérivée des Hyurs, et non l'inverse. Leurs confrères élézens, eux, démentent catégoriquement tout lien de parenté.
Alors que les Elezens ont adopté la langue commune il y a plusieurs ères de ça, des traces de leur vieille langue peuvent être vues dans l’orthographe ou la prononciation de leurs noms. Ce qui témoigne de la place qu’occupe la tradition chez eux.[4]
6.4 Culture
Menant une vie nomade dans les plaines, les ancêtres des Elézen ont inventé l’art du tir à l’arc pour protéger leurs terres et leurs troupeaux des menaces extérieures. De la corde de l’arc sont nés des instruments de musique à ainsi que le chant et la poésie en vers. Leurs long membres gracieux se prêtaient également à la danse et la myriade de représentations de l’art et de la culture élézenne s’est rapidement répandue dans les terres voisines. Les Elezens étaient également des pionniers dans l’art vestimentaire, leurs techniques uniques de travail du cuir ainsi que leurs accessoires raffinés leur permettant d'acquérir une grande renommée dans tout le pays. [4]
7. Les Crépusculaires
Les grottes calcaires sombres situées au cœur de régions forestières ont été le refuge de ces Elézens de l’ombre durant plusieurs siècles. Leurs ancêtres ont rompu les liens avec les Sylvestres lors de la fondation de Gridania pour perpétuer leur mode de vie troglodytique. Les Crépusculaires n’aiment pas les contraintes liées à la vie citadine; c’est pourquoi ils sont encore nombreux à éviter les grandes aires urbaines. [1]
Amoureux de leur liberté[2], leur isolement amène certain de ces individus à devenir des brigands pour survivre. La résultante est qu’ils sont souvent méprisé par les citoyens de Gridania et ceux qui ont décidé de s’installer en ville souffrent souvent d’une discrimination injustifiée de la part de leurs voisins. [4]
7.1 Répartition:
Sombrelinceul[4]
7.2 Attributs physiques
De même constitution physique que leurs cousins Sylvestres, le trait qui définit les Crépusculaire est leur couleur de peau. Elle a pris des ton bien plus sombres après des générations pendant lesquelles ils ont vécu dans les souterrains. Pour les mêmes raisons, ces Elezens possèdent une ouïe très développée. Leur capacité à déterminer la source d’un son avec une précision infaillible sans être affectés par les échos ou les réverbérations est souvent comparée à celle des chauve-souris.[4]
Convention de nommage
Culture
Les coutumes de la cité souterraine de Gelmorra sont encore présentes dans les pratiques des Crépusculaires aujourd’hui, qu’il s’agisse des avancées architecturales développées pour établir des résidences confortables dans les grottes humides ou bien des protection mystiques qui servent à repousser la colère des esprits.
Les pomandres/pomme de senteur, ou les urnes gravées de puissants glyphes et contenant des herbes odorantes sont un art sans équivalent dans le reste du monde.
La cuisine des Crépusculaire est réputée pour l’utilisation des fèves de Mun-Tuy, un aliment de base qu’on trouve dans les profondeurs souterraines ou elles poussent en abondance sans avoir besoin de lumière du soleil. Le fait que ces plats soient aujourd’hui considérés comme une spécialité gridanienne est une ironie du sort compte tenu de l’histoire entre les deux ethnies.[4]