Bardes (Job)

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Barde Job Artwork FFXIV ARR
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Histoire

Il y a cinq cents ans, entre les années 1077 à 1327 de la sixième ère astrale, à l'époque où les cités-états s'engageaient les unes les autres dans des conflits sanglants, les chasseurs gridaniens étaient souvent contraints de prendre leurs arcs pour défendre leur nation contre les envahisseurs. Ces archers réticents grattaient la corde de leur arc et chantaient des chansons pour leurs camarades, et ce sont de ces airs encourageants que sont nées les mélodies inspirantes du barde. Leurs mélodies entraînaient l'esprit et donnaient à leurs compagnons d'armes une force tangible qui pouvait renverser le cours de la bataille.

Les premiers archers devenus bardes ont commencé à apparaître dans la Sylve quelques temps après la fondation de la Gridania, vers la fin du onzième siècle de la sixième ère astrale. Ces premiers archers ont défendu leurs maisons et leurs hameaux contre les menaces extérieures telles que les Ixalis et la cités-états voisines Ishgard par exemple.

Le ménestrel Santhelme était l'un des bardes les plus reconnus de son époque, pour sa voix envoûtante, son goût prononcé pour la mode et son talent extraordinaire pour l'archerie. Par ses goûts vestimentaires, il instaura les premières esquisses de ce qui deviendra le style traditionnel des bardes de cette époque. Pour de nombreux historiens, il est l'emblème de cette dernière génération où les véritables chants de batailles furent les plus impactants.

Constatant l'effet de ces "chants de bataille", chaque nation forma des unités de ménestrels pour tenter de gagner en ferveur, mais ces chœurs, souvent creux, ne réussirent pas à produire le même effet mystique. Les interprètes originaux, quant à eux, se retrouvèrent noyés dans les rangs des musiciens militaires et, une par une, les voix se sont tues sur le champ de bataille.

Finalement, lorsque la guerre a fait place à la paix à Gridania, les véritables chants de guerre des bardes ont commencé à perdre leur magie et ces archers autrefois fiers se sont reconvertis en bardes de taverne. Au début du quatorzième siècle, l'art de la chanson de combat avait presque entièrement disparu, et ce qui était autrefois un véritable chant de bataille est devenu une forme de divertissement grâce auquel le barde gagnait sa vie, embellissant leurs chansons pour tenter de rivaliser les uns contre les autres. Au fil du temps, ces chansons perdirent de leur valeur, jusqu'à ce que le répertoire de ces bardes ne contienne plus une once de vérité.

Aujourd'hui, afin que ses chants d'antan perdurent à travers les âges, les mogs de la Sylve s'efforcent de les conserver dans des cristaux d'âme, afin qu'ils puissent les transmettre, aux hommes et femmes des générations futures qu'ils jugent dignes de suivre la voie du barde.

Les bardes et les Flèches Divines

Le lien qui relie les Flèches Divines et les bardes d'antan est celui de l'héritage de leurs ancêtres, les archers du Suaire, qui deviendront plus tard connus sous le nom de la Guilde des chasseurs.

Aujourd'hui, les Flèches Divines tentent de ressusciter cet art ancestral, en y intégrant de nouveau les bardes qui veulent s'engager chez eux.

Les bardes

L'arme des bardes leur sert à la fois d'instrument de musique et d'arc


Lorsque l'on veut devenir un barde, il est conseillé de savoir manier un arc dans un premier temps. Un passage par la guilde des archers permet de concrétiser une base solide dans son apprentissage. Être un barde, c'est aussi avoir une passion pour le domaine des chants et de la musique. Bien souvent, le barde sait jouer un ou plusieurs instruments. Le barde n'a pas forcément besoin d'avoir un cristal d'âme pour pratiquer, mais sans lui, les chants et les mélodies de guerres ne sont rien d'autre que des paroles sans empreinte éthérée. Avec un cristal d'âme, chacun de ses chants a une toute autre portée, il sera empeigné d'éther, dont les effets sont bénéfiques auprès de ses compagnons.

Au fur et à mesure des batailles, la distinction entre les lignes alliées et ennemies devient floue. Pourtant, le barde se doit de rester toujours en alerte, la flèche encochée et les yeux rivés sur le combat. Il n'est pas nécessaire d'avoir une imagination débordante pour apprécier le torrent d'émotions qui fait rage en lui au sein de ses batailles. Les nerfs au bord de la rupture, la poitrine prête à exploser, des milliers d'émotions peuvent être ressenties, et le barde s'applique à sa tache : il chante, et dans cette mélodie réside le pouvoir de toucher l'âme des hommes. C'est l'essence de ce qu'est être un barde.

Au début, l'archer ne chantait que pour calmer ses propres tourments, mais sa voix finit par être portée jusqu'à ses camarades. Elle a inspiré ceux engagés dans le combat, donnant de la force à leurs épées, et à ceux qui étaient au bord de la mort, cette voix apportait un peu de paix.

La force du barde vient de ses chants, qu'il peut apprendre de bien des façons, mais ce sont par le combat et les batailles qu'il vit, lui permettant de faire naître des mélodies grâce aux souvenirs et l'imagination. Mais sa puissance vient surtout du désir de venir en aide à ses camarades de combat.

Ces chants de barde peuvent être aussi enseignés à tout le monde par le bouche à oreille, mais chaque barde qui possède un cristal d'âme peut les comprendre différemment et, ce faisant, les chanter de manière à obtenir une toute autre force. Aucun chant n'a plus de pouvoir que ceux que l'on compose soi-même.

Les chants connus par les bardes

Menuet du Vagabond

Une ode à Oschon, le dieu des voyageurs. Dépeignant le vagabond comme un ranger insouciant maniant un arc en if avec une habileté certaine, cet air chantant est joyeux et plein d'enthousiasme.

Péan martial

Ce chant de bataille fait honneur au valeureux Josselin, l'un des plus grands héros de guerre de Gridania. Josselin a laissé sa marque dans l'histoire en tant que premier capitaine des Vigiles sombres.

Ballade du mage

Un chant de guerre qui célèbre les actes courageux d'un Padjal de l'âge d'or. Les paroles chantent les arts de guérison exceptionnels du sage qui a bravé la ligne de front pour soigner les soldats blessés.

Ballade du Vainqueur Fou

Cette chanson raconte l'histoire d'un archer des Flèches Divines (la garde armée de Sombrelinceul) dont l'habileté inégalée n'était surpassée que par son orgueil démesuré. Hélas, cette arrogance a conduit à l'anéantissement de tout son régiment lors de la bataille que l'on a appelé le Massacre de la Traversée du Griffon.

(Il existe d'autres mélodies en jeu, la liste ci-dessus est non exhaustive. Si vous connaissez d'autres mélodies ou contes mentionnés en jeu n'hésitez pas à nous en faire part)

L'équipement

Une tenue colorée, des habits peu conventionnels, c'est la base du style vestimentaire barde.


Le temps d'un barde sur le front n'est pas encore terminé que son devoir de conteur commence. Sa tenue doit donc être adaptée aux vicissitudes de son rôle - résistante au combat, confortable pour le voyage et éblouissante lors des représentations. D'importantes théories affirment également que certains éléments ont été incorporés à l'origine pour en faire un vêtement de cérémonie approprié pour les prières adressées à Althyk, dieu du temps. L'équilibre optimal entre ce panel de fonctions est déterminé par le barde lui-même, et par conséquent, les modèles distincts adaptés aux préférences du porteur sont nombreux.

Pour les dévots, par exemple, il y a la tenue de chœur, pleine d'ornements - un style qui rappelle la tenue cérémonielle (aoidos) conçue par Santhelme, barde de légende. À l'opposé, on trouve des ensembles qui intègrent l'armure de cuir communément associée à l'infanterie légère, ou même la cotte de mailles. Les vêtements diffèrent également en fonction de l'instrument de prédilection du barde, car les modèles qui permettent de jouer de la flûte ne conviennent pas nécessairement au luth ou à la harpe.

Leur chapeau a été conçu en prenant en compte l'élégance élézenne, comme le montre l'utilisation de plumes. Son large bord offre une défense contre les rayons du soleil, permettant au porteur de viser avec précision.

Taillé pour onduler de façon spectaculaire avec le mouvement, leur veste est remarquable lors des performances musicales. Il est également équipé d'une épaisse ceinture sur laquelle on peut accrocher ses étuis de parchemin, pratique pour les musiciens.

Une protection aux deuxième et troisième doigts de la main (droite ou gauche selon le tireur), permet de supporter toute la force de la corde de l'arc lorsqu'il est bandé. A l'inverse, le pouce est découvert, pour mieux extraire les flèches du carquois.

Sources