Cristaux d'âme

De LES ARCHIVES DE GUBAL
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Depuis quelques années, les aventuriers ont commencé à explorer des formes de combat plus spécialisées, qu’elles soient nouvellement créées ou récemment redécouvertes. Les sections ci-dessous ont pour but d’explorer les pratiques alternatives de certaines disciplines bien établies parmi les aventuriers, ainsi la façon dont elles diffèrent de celles-ci.[1]

Des Disciplines Redécouvertes

Les disciplines martiales et arcaniques qui ont perduré jusqu’à aujourd’hui se sont vues standardisées par l’établissement de diverses guildes. Mais si de telles institutions ont facilité la passation des connaissances d’une génération à la suivante, les enseignements les plus simples ont progressivement évincé les compétences les plus complexes, et souvent dangereuses, requises pour maîtriser des arts de guerre plus anciens.

Vers la fin de la Sixième Ère Astrale, la réforme des grandes compagnies après une absence de près d’un millénaire a réveillé à travers tout le pays une obsession pour les exploits passés. L’ancien fit alors l’objet d’un intérêt renouvelé, comme des techniques de peinture typiques de maîtres disparus depuis des lustres, ou bien des reliques allagoises prenant la poussière chez des antiquaires. Mais au-delà de l’art, ceux qui devaient faire face au Fléau furent aussi pris de la même frénésie, et commencèrent à chercher les moyens de survivre dans les vestiges de l’histoire.

Ce qui commença par quelques aventuriers s’essayant à d’anciennes disciplines se transforma rapidement en un mouvement d’une telle ampleur qu’il attira l’attention de nations entières. En effet, il semblerait que le Maelstrom ait formé une unité d’élite dont les membres suivent un entraînement similaire à celui des clans de guerriers d’Abalathia, tandis que le bruit court que l’Ordre des Deux Vipères envisage de faire rentrer des bardes et leurs chants de guerre traditionnels dans leurs rangs. Les chefs militaires à travers tout le pays ont conscience de ces changements, et nul ne peut ignorer cette course à la résurrection de disciplines que l’on croyait perdues.[1]

Les cristaux d’âme

Depuis l’apogée de l’Empire Allagois pendant la Troisième Ère Astrale, l’utilisation de cristaux pour stocker et transmettre des connaissances est devenue monnaie courante en Éorzéa. Un ornement connu sous le nom de « cristal d’âme » est porté au plus près de la peau, permettant à chaque facette du joyau soigneusement taillé de capturer, grâce aux mouvements de l’éther dans le corps du porteur, un écho imparfait de ses souvenirs. Cet outil arcanique, gravé de myriades d’expériences diverses au fil des passations de génération en génération de héros, fut employé par de nombreuses disciplines pour préserver et transmettre les connaissances des plus grands maîtres dans leurs domaines respectifs.

Cependant, la sagesse contenue dans un cristal d’âme n’est pas si facilement extraite ; un néophyte sans aucun entraînement préalable, ne devra pas s’attendre à recevoir instantanément toutes les connaissances et capacités contenues dedans directement dans son esprit. Sans avoir atteint un certain niveau de compétence technique dans le domaine concerné, et endurci son esprit jusqu’à égaler la maturité de ceux ayant alimenté le cristal, tout aspirant se verra refuser la moindre miette d’instruction. Ainsi, comme pour les disciplines plus contemporaines, la clé des secrets d’un cristal d’âme se trouve dans un entraînement rigoureux et des études assidues.[2]

Les nouvelles disciplines

Les disciplines qualifiées de « redécouvertes », après avoir été oubliées ou simplement avoir perdu de leur attrait aux yeux du tout-venant, ne sont pas définies par une seule période historique commune à laquelle elles seraient apparues. Par exemple, les invocateurs sont apparus durant la Troisième Ère Astrale, tandis que les mages noirs, mages blancs et érudits n’émergèrent qu’à partir de la Cinquième. Plus récemment, les techniques des paladins et des chevaliers noirs ne furent réellement établies qu’à compter du début de la Sixième Ère Astrale. Ce que ces disciplines ont en commun, cependant, est l’utilisation de cristaux d’âmes afin de transmettre les connaissances et expériences d’une génération à une autre.

Cela nous amène donc à aujourd’hui, et à l’émergence de professions complètement inédites. La plus notable d’entre elles est probablement celle des machinistes, établie à la cité-état d’Ishgard. Combinant les techniques des mousquetaires limséens avec la technologie révolutionnaire des convertisseurs, cette discipline unique évolue en permanence, et en l’absence de guildes préétablies, il revient aux pionniers de cette pratique naissante de s’emparer de cristaux d’âmes tout juste fabriqués afin d’y emmagasiner leurs découvertes et accomplissements pour les générations à venir.[2]

Origine de certains cristaux de jobs
Job Région d'origine Période de découverte
Paladin Ul'dah entre 960 et 970 de la sixième ère astrale
Moine Ala Mhigo 6ème siècle de la sixième ère astrale
Guerrier Chaine d'Albalathia Inconnu (pré-onzième siecle de la sixième ère astrale)
Chevalier Dragon Ishgard 6ème siècle de la sixième ère astrale
Barde Gridania 11ème siecle de la sixième ère astrale
Ninja Hingashi Inconnu
Mage Blanc Amdapor Cinquième ère astrale
Mage Noir Mhach Cinquième ère astrale
Invocateur Empire d'Allag Fin de la troisième ère astrale
Erudit Nym Cinquième ère astrale
Chevalier Noir Ishgard 968 de la sixième ère astrale
Machiniste Ishgard récemment
Astromancien Sharlayan Début de la sixième ère astrale

Sources

  1. 1,0 et 1,1 EE I - p 116
  2. 2,0 et 2,1 EE I - P 117