Les Dragons

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Les Dragons anciens

Les dragons anciens sont tout ce qu'il y a de plus exceptionnel au sein d'une race qui l'est déjà par nature.

En des temps immémoriaux, Midgardsormr résolut de fuir sa patrie plongée dans le chaos de la guerre pour une terre plus accueillante. Après un long voyage à travers l'espace, il jeta son dévolu sur une planète irisée de bleus et de verts, dotée d'une nature foisonnante et généreuse, où il scella un pacte avec la volonté qui lui avait donné son nom : Hydaelyn. Les sept œufs contenant ses rejetons, qu'il avait portés dans son sein tout du long, pouvaient dès lors y éclore en sécurité, et lorsque le grand moment arriva, ils donnèrent naissance à Hraesvelgr, Nidhogg, Ratatosk, Bahamut, Tiamat, Azdaja et Vrtra. Devenus grands, les enfants de Midgardsormr se séparèrent, chacun d'entre eux s'installant dans un recoin de la planète où il engendra à son tour de nombreux peuples draconiques.

Mais toute vie faite chair doit connaître sa fin, quelle que soit sa puissance, et c'est ainsi que Bahamut fut vaincu par les Allagois à la fin de la 3e ère astrale, tandis que Ratatosk et Nidhogg périrent à leur tour durant la Guerre du chant des dragons. Hraesvelgr et Tiamat sont cependant toujours de ce bas monde, tout comme Vrtra, le benjamin de la famille qui a récemment pris une importance considérable en raison de son rôle de satrape de Radz-at-Han d'où, tapi en coulisses derrière un immense rideau, il a comblé les Thavnairois de bienfaits au cours des siècles. Quant à Azdaja, nul ne sait où elle se trouve, ni même si elle respire encore...[1]

Les Dragons

Semblant dotés d’une vie éternelle, les dragons sont une race véritablement majestueuse.

Ce qui rend d’autant plus tragique le conflit séculaire qui opposait Ishgard à ces êtres jusqu’à il y a peu ( la Guerre du Chant des Dragons ) car cette guerre a longtemps empêché les érudits de recueillir des connaissances précises sur cette ancienne civilisation.

On dit même que l’âge d’un dragon ne peut pas être déterminé avec certitude.

Ce qui suit présente les informations récemment découvertes grâce aux efforts de braves individus qui ont choisi la quête de la vérité plutôt que les querelles mesquines.[2]

À propos des Dragons

Dans les mythes de création d’Éorzéa, Althyk et Nymeia — le Frère Temps et la Sœur Destin — créèrent l’eau.  Et lorsque l’eau prit forme, naquit également le grand dragon Midgardsormr. Les divinités lui confièrent la garde du lac de Pleurargent, la source d’où jaillit la magie.

Les dragons, cependant, racontent une tout autre histoire.

Leurs antiques chants évoquent une période antérieure au temps lui-même, lorsque Midgardsormr arriva sur une étoile nouvelle, portant avec lui sept œufs.

Il traita avec Hydaelyn et conclut un pacte : en échange du droit d’habiter le monde, il protégerait le lac de Pleurargent.

Dans la magie de ces eaux, Midgardsormr veilla sur ses œufs, et de ceux-ci naquirent les sept Dragons Anciens.

Après un longue période de croissance, ces premiers dragons partirent explorer Hydaelyn, engendrant des enfants dans chaque recoin du monde.

Ainsi la race draconique devint-elle innombrable.

On dit que les wyrms n’ont jamais cherché à fonder une nation unifiée.

Néanmoins, ils accordent une grande valeur aux liens du sang, et il semble qu’ils se rassemblent souvent à l’appel de leur père ancestral.[3]

Midgardsormr

« Les hommes meurent, et leurs enfants oublient.

Mais nous, nous sommes éternels. »

Le Père des Dragons, Midgardsormr, serait venu sur Hydaelyn aux origines mêmes du monde. Pourtant, les questions fondamentales — quand et d’où il est arrivé — demeurent sans réponse, plongeant les légendes dans le doute.

Quoi qu’il en soit, ce wyrm semble avoir été le gardien du Lac de PLeurargent, et il est indéniable qu’il s’est dressé pour affronter l’invasion garlemaldaise en 1562, accompagné d’une nuée de dragons pour l’épauler.

Midgardsormr combattit le vaisseau impérial Agrius et, après une lutte féroce, tomba du ciel en entraînant l’immense cuirassé dans sa chute.

On le crut longtemps mort lors de la bataille, mais en réalité, seul son enveloppe charnelle avait péri. Privé d’un corps pour contenir son esprit immortel, il créa une apparition afin d’accompagner le Guerrier de la Lumière dans sa quête de rédemption.[2]

La première couvée

Nidhogg

« Mortels impies ! Je ferai fondre votre chair et réduirai vos os en cendres ! »

Parmi les sept Grands Wyrms, Nidhogg incarne le mal à l’état pur — cette même abomination qui massacra sans pitié le bien-aimé Roi Thordan Ier, père du Saint-Siège... ou du moins, c’est ce que raconte l’Enchiridion et les enseignements de l’Église orthodoxe ishgardaise.

Cependant, cette version masque le véritable mobile de Nidhogg : la vengeance pour le meurtre de sa sœur, Ratatoskr.

Au cours du dernier millénaire, il s’est éveillé à huit reprises, et chaque fois, le Saint-Siège a goûté à sa fureur meurtrière.

Le dragon fut finalement abattu dans l’Aire par le Guerrier de la Lumière et Estinien.

Pourtant, au sein de l’éther infini de ses yeux, la haine de Nidhogg survécut — et il s’empara du corps d’Estinien, fusionnant avec lui pour poursuivre la lutte jusqu’à la fin.[3]

Hraesvelgr

« Écoute-moi, mortel, et fais face à la vérité nue…

Puis dis-moi si tu mérites le pardon. »

Autre membre de la Première couvée de Dragon, Hraesvelgr règne sur la glace et la lumière sacrée.

Il y a douze siècles, le grand wyrm tomba amoureux d’une mortelle nommée Shiva.

C’est précisément cette mortalité qui allait bientôt lui causer une profonde tristesse.

Hraesvelgr commença à désespérer à l’idée que la mort viendrait un jour les séparer.

Shiva, ressentant le chagrin de son bien-aimé et désirant ne jamais être séparée de lui, lui demanda de la dévorer, afin que leurs âmes demeurent à jamais unies.

Son sacrifice renforça la compréhension mutuelle entre les hommes et les dragons, et engendra une ère de paix rare et précieuse.[3]

Ratatoskr

« Le chemin vers la paix est pavé de compréhension.

Nous ne devons pas nous accrocher si farouchement à nos secrets. »

Ratatoskr était une messagère errante et la porteuse des chants draconiques, voyageant d’un bout du monde à l’autre pour transmettre les nouvelles à ses frères et sœurs.

Parmi la Première couvée, elle était sans doute la plus curieuse, et œuvra avec passion pour établir une paix durable entre les hommes et les dragons.

Hélas, elle ne comprit pas la profondeur de l’avidité des mortels, et révéla imprudemment au roi Thordan Ier le secret du pouvoir des wyrms.

Fort de cette révélation, le monarque finit par trahir la confiance de Ratatoskr et la tua pour s’emparer de ses yeux, sources de puissance incommensurable.

Depuis lors, les descendants de Ratatoskr volent encore à travers les cieux, la flamme du désir de liberté de leur ancêtre vibrant dans leurs veines.[3]

Tiamat

« Je vivrai avec mes regrets

jusqu’à ce que le monde lui-même prenne fin. »

Autrefois, Tiamat vivait paisiblement sur le continent méridional de Meracydia.

Cette paix prit fin lorsque l’Empire Allagois, cherchant à s’approprier ces terres, envahit le continent. Dans l’offensive qui s’ensuivit, Tiamat perdit son frère, Bahamut.

Dévastée par le chagrin, elle fut séduite par les promesses des Asciens, qui lui offrirent le moyen d’invoquer à nouveau son bien-aimé Bahamut sous la forme d’un primordial.

Depuis cinq millénaires, la grande wyrm demeure emprisonnée dans Azys Lla, et l’on dit qu’elle regrette amèrement d’avoir appelé à l’existence un être qui ne fit que ternir la mémoire de Bahamut.[4]

Bahamut

« L’heure est venue.

Reçois de moi le don de pureté. »

Il y a de nombreuses années, lorsque les dragons furent libérés dans le monde, Bahamut choisit de voyager vers le sud avec sa sœur Tiamat.

Les peuples qu’ils rencontrèrent en Meracydia vénérèrent les dragons, et un lien d’amitié profond s’établit entre les hommes et les enfants de Midgardsormr.

Ce lien était si fort que de nombreux érudits pensent aujourd’hui que c’est Bahamut lui-même qui guida les mortels de Meracydia contre les armées envahissantes de l’Empire Allagois, remportant d’innombrables victoires face à leurs ennemis technologiquement supérieurs.

Mais finalement, Bahamut tomba sur le champ de bataille, vaincu par les chimères impies créées par les Allagois.[4]

Azdaja

Vrtra

Satrape de Radz-at-Han

Le bienveillant Vrtra est le dernier né des sept dragons anciens engendrés par Midgardsormr.

Sa taille imposante permet à son corps verdoyant d’être recouvert d’innombrables squames ayant servi de base de travail à la création des “écailles garde-âme”, des talismans qui ont permis aux Héritiers de la Septième Aube, ainsi qu’à toute l’Alliance éorzéenne, de se prémunir de la subjugation provoquée par les radiations d’éther néfaste émanant des tours de l’Apocalypse.

Le lien entre Vrtra et Thavnair remonte à des temps très reculés, car il avait fait du rocher de Radz-at-Han sa demeure bien avant que la première pierre de ce qui allait devenir la capitale de l’île soit posée à son sommet.

Les Matangas furent le premier peuple à s’installer sur son territoire, mais ils savaient instinctivement qu’il valait mieux laisser le majestueux dragon tranquille pour éviter de rôtir dans ses flammes.

Les Ao Ra qui les suivirent adoptèrent la même attitude empreinte de sagesse distante à son égard.

Tout ce beau monde cohabitait pacifiquement sans grande difficulté, jusqu’au jour où des Hyurs continentaux décidèrent de s’emparer de la paradisiaque Thavnair.

Vrtra fut alors forcé de sortir de son antre pour mettre fin au conflit, au prix d’un grand nombre de vies calcinées par son souffle enflammé.

Cette guerre eut pour conclusion un rapprochement nécessaire entre les humains et le dragon ancien, mais Vrtra savait pertinemment que son pouvoir deviendrait tôt ou tard l’objet de convoitises d’individus mal intentionnés.

Il résolut donc de se retirer et de diriger les affaires de l’île dans l’ombre, en laissant le rôle officiel de satrape à Alzadaal, le chef des Ao Ra locaux.

Voilà comment naquit Radz-at-Han, la ville aux mille parfums et cultures.

Sous couvert d’Alzadaal occupant le devant de la scène, Vrtra prodigua amour et prospérité aux habitants de son île, qui ne se doutaient en rien de sa présence.

Ils auraient d’ailleurs été bien surpris s’ils avaient découvert que le dragon usait de stratagèmes alchimiques pour les duper, en incrustant son œil dans le corps de marionnettes magiques afin de se mouvoir au sein de la population sans attirer l’attention.

Ces “serviteurs du satrape” étaient ensuite commodément promus en diplomates et envoyés en mission à l’étranger, ce qui servait d’excuse au malin dragon pour changer d’avatar.

Mais lorsque l’Apocalypse frappa à la porte céleste d’Ætherys et transforma bon nombre de Thavnaïrois apeurés en bêtes sanguinaires, Vrtra comprit face à cette tragédie qu’il ne pouvait plus demeurer confortablement tapi derrière un rideau.

Son fidèle Ahewann, direct descendant d’Alzadaal, avait péri au cours de la catastrophe en essayant de protéger la population.

Le sermon d’Estinien raffermit sa volonté encore davantage, et il profita de l’accalmie temporairement retrouvée pour se présenter enfin devant son peuple sous son véritable jour, et prendre officiellement le titre de satrape de Radz-at-Han.

Bien que l’Apocalypse ne soit plus qu’un mauvais souvenir et que la vérité soit désormais connue de tous, Vrtra continue de parcourir les routes sablonneuses de Thavnair sous l’apparence de son dernier avatar en date, Varshahn.

Non pas pour dissimuler de quelconques secrets, mais parce qu’un dragon aussi immense aurait bien du mal à se déplacer à sa guise dans les ruelles étroites qui parsèment les agglomérations de son île.[4]

Dragons connus

Vidofnir

« Notre père nous a ordonné d’écouter les murmures de nos cœurs.

Ils nous ont parlé d’un paradis perdu — d’un lien de fraternité que nous aspirons à voir renaître. »

Fille du grand wyrm Hraesvelgr, Vidofnir réside dans les salles abandonnées de l’Anyx Trine, jadis prospère.

Elle est l’une des rares à se souvenir de l’époque où les hommes et les dragons unissaient leurs mains dans la paix, et elle est vénérée comme une aînée par les autres dragons de sa lignée.

Vidofnir compte parmi les amis de Ysayle, et, par l’intermédiaire de la Dame Cœur-de-Glace, fit la connaissance du Guerrier de la Lumière et de ses alliés.

Après bien des discussions et de la persuasion, Vidofnir décida d’emprunter à nouveau le chemin de la paix et de l’union, cherchant à restaurer les liens qui, jadis, unissaient tous les peuples de Dravania.[4]

[... ]

Culture

Régime alimentaire

Les dragons se nourrissent parfois d’herbe de l’Écume des cieux de Dravania. [5]

Les dragons des étoiles loingtaines

Histoire

La plupart des Éorzéens connaissent les dragons comme les ennemis séculaires d’Ishgard – et, plus récemment, comme ses alliés.

Les érudits savent également le rôle qu’ils jouèrent dans la défense de Meracydia face à l’Empire allagois durant la Troisième ère astrale, ainsi que la manière dont Midgardsormr et sa couvée de sept enfants trouvèrent asile sur notre étoile, il y a des temps immémoriaux.

Pour les habitants de Thavnair, l’un de ces wyrms est encore vénéré comme un protecteur bien-aimé et irremplaçable.

Malgré cette relation longue et complexe entre l’humanité et la race draconique, ce n’est que récemment que nous avons appris la vérité : Midgardsormr et les siens avaient autrefois voyagé à travers l’immensité du vide, fuyant leur monde d’origine pour trouver refuge sur Hydaelyn, avec qui ils scellèrent un pacte sacré.

Les recherches modernes ont révélé que le Père des Dragons fut chassé de son étoile natale par des machines belliqueuses venues de l’étoile Alphatron.

Il semblerait par ailleurs que son choix de s’installer sur Éthérys ait été motivé par la ressemblance frappante entre Dravania – et plus particulièrement Sohm Al – et les montagnes sacrées de son monde perdu, où l’éther circulait jadis dans d’abondants courants, semblables à ceux de l’Étoile Du Dragon, avant l’avènement des machines.[6]

Caractéristiques physiques

Les dragons découverts dans Ultima Thulé, vestiges de la mémoire reconstituée par le chantre de l'anéantissement, portent encore les marques tragiques de la destruction de leur étoile.

Leurs écailles ont perdu tout éclat, ternies et livides.

Beaucoup arborent une pâleur inquiétante – ceux qui ont survécu à la perte de leur conscience étant devenus d’un noir d’encre, figés dans une éternité sans vie.

Les œufs de cette lignée ne donnent plus naissance à de jeunes dragonnets : dans la plupart des cas, leur coquille se fissure pour ne révéler qu’un vide sans étincelle.

Les dragons sont capables de contrôler des créatures antiques comme les archéosaures grace à leurs pouvoirs.[7][6]

Culture

À l’époque où leur civilisation prospérait encore, les dragons n’aimaient rien tant que s’élever ensemble dans les vents de leur monde.

Les plus anciens chassaient dans les nuées aux côtés des plus jeunes, sillonnant les cieux verdoyants en quête d’un gibier abondant.

Mais ce paradis fut dévasté par la guerre, et les vents qui autrefois portaient leurs ailes devinrent désormais des bourrasques de mort et de cendres.[6]

Nomenclature

Les natifs de l'Étoile Du Dragon portaient des noms formés de deux verbes, une structure linguistique dont les échos subsistent encore aujourd’hui dans la langue draconique d’Aéthérys.

Cependant, la prononciation de ces noms diffère notablement de celle de la langue connue sur notre monde.

On suppose que les variations grammaticales apparues depuis proviennent des bouleversements causés par l’invasion des Omicrons, bien que les détails précis de cette évolution linguistique demeurent obscurs.[6]

  1. Sources : Compendium
  2. 2,0 et 2,1 EE I - P206
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 EE I - P206
  4. 4,0 4,1 4,2 et 4,3 EE I - P207
  5. Mandat lvl 54 - Prélèvement: de l’herbe à dragon
  6. 6,0 6,1 6,2 et 6,3 EE III - p074
  7. Mandat lvl 56 - Grand mandat: des créatures antiques